29 juil. 2017

L'égoïsme comme intelligence socio-naturelle

Qu'est donc l'amour?
Sans vraiment prétendre en fournir une réponse, on pourrait dire que c'est cet effort pour vivre pour l'autre... Souffrir pour le bonheur de l'autre. Pourtant il y a des choses bien distinctes dans cette affaire, dire/penser aimer quelqu'un et affirmer cet amour par ce qu'on a d'être, tout comme parler de politique et de l'être.

Quant à cette question de bonheur qu'on s'amuse à réduire à l'amour, s'amusant ainsi à ignorer les éléments propices à sa survie, ce qui blesse la petite vanité humaine. Ce qui est assez regrettable... Alors entendons-nous sur le fait que l'amour ne suffit pas pour être heureux car il y a l'amour et la vie de cet amour, sa survie. Mais c'est tout cela un être humain. Erreurs et pis. C'est comme ça. Revenant à notre conception de l'amour, ne serait-il pas imprudent d'y croire d'un coup? Et l'égo de l'Humain dans tout ça? Ne serait-ce pas un crime contre ce que l'humain est au plus profond de lui?

Prenons le cas d'un homme épris de pitié assistant à la soufrance d'un autre. Dirions nous que c'est son humanisme qui le touche? Désolé, mais ce serait assez pas-raisonnable dutout. Cet homme, dans son inconscient (cette fome de conscience, la plus forte), s'imagine simplement à la place du souffrant. Il voit sa vulnérabilité, sa possible souffrance. Ainsi ce même homme élevant son enfant n'élévera pas un Émile. Non! Il élèvera une image de lui-même avec la touche de ses idéaux, une satisfaction. Si l'on veut aller plus loin, cet homme a une femme superbe et une bagnole pas comme les autres. Il les aime? On pourrait s'y tromper mais il aime au fond ce bonheur que ces unités lui offrent, qu'elles lui tendent. L'homme trouve ainsi un moyen pour se retrouver en se projettant dans ce qui l'entoure, forgeant là un repère par l'autre; en s'aimant autant que cette projection le lui permette, il crèe ainsi son bonheur.

Alors l'homme voit partout et toujours sa satisfaction, son intérêt, son bien-être. Si on parle de ceux qui se suicident pour une cause ou quelqu'un dira juste qu'il ne pouvait supporter voir ce bonheur, le sien, qu'il voit lui échapper. Je fais du bien par altruisme mais avant tout par égoïsme. Au-delà du combat contre l'égoïsme il faut plutôt le cultiver, l'usage seul sera la différence. Tout a toujours été ainsi. L'homme par l'amour de soi supporte le monde autour, sa vie et lui-même en s'aimant encore et toujours à travers la satisfaction latente de sa projection dans un quelconque. Le bonnheur ça se crèe et le créer n'est même pas le plus difficile mais le maintenir. Le bonheur tient donc de toi, espérons que tu sauras quoi faire.

23 juil. 2017

Comment découvrir son pire ennemi

Comment découvrir qui est votre pire ennemi? Le chasser?

L'une des paraboles qui a toujours posée problème á ceux qui ont beaucoup d'haters dans leur entourage."Pourquoi?",dirait-on! Question qui trouvera grandement sa place mais les raisons sont bien trop pour prétendre les relater. De plus on n'a pas besoin d'être une personne à la fréquentation vulgaire pour nous attirer des ennemis. Ça non!
Même Toto, pure imagination, a des ennemis. Imaginez un Bicha au feux éteints quand Toto frappe.

En ce sens de tout porte souvent à croire qu'il y a une réponse concrète à toutes nos questions. Le temps comme témoin.  D'ailleurs qui ne connait pas cette fougue haitienne pour le surnaturel? Ainsi, j'ai pris le temps de poser la question suivante: comment découvrir son pire ennemi?

En premier lieu la question semble difficile mais la magie, une magie m'a permis de voir qu'un difficile réside souvent dans un non-savoir ou un non-pouvoir. Après nombreuses pensées j'ai cru avoir dépucelé ce petit mystère qu'on méprise tout au long de notre vie en s'efforcant á accuser l'autre qui n'est qu'un ennemi social.

Ce matin j'ai regardé dans le miroir et tout, semble-t-il m'est apparu. Je me suis apparu? Mon reflet. Là était ma réponse! J'ai pu essayer de comprendre que j'étais le plus grand obstacle pour mon avenir. Ce qui s'excuse dans mes actions, mes idéologies, mes limites et mes acquis comme vrai alors que tout peut-être vrai, comme tout peut ne pas l'être. C'est notre passé, notre moi orgueuilleux et odieux qui veut être important, le rebelle et le mouton. Il faut ainsi toujours équilibrer car trop de raison fait robot et trop d'affect rend trop bête. Ce pourquoi ramener Descartes à la raison est un bien honnête travail.

Le passé de chaque humain est un fantôme que même le temps tarde à dompter. Ce qu'on pense de soi et toutes les limites qu'on se fixe. On est notre pire ennemi mais on est aussi le seul moyen de vaincre cet ennemi sans jamais le tuer car le tuer serait un peu tuer en nous l'adversité qui doit nous permettre de nous dépasser. Ii faut donc se dire que l'ennemi a tout aussi sa place que l'ami. Toutes les opinions ont leur place. Ça dépend de la façon qu'on les voir. D'ailleurs quelle valeur aura l'ami si l'ennemi n'est plus? Le bien sans le mal? Ou plus! une lampe, n'a-t-elle pas plus de valeur dans l'ombre que sous le soleil du midi?

On est chacun un ennemi pour soi. On le porte. Il est souvent ce qu'on ne voit pas. Ce qu'on dit de nous, ce qu'on pense de nous. Qu'on soit faible ou fort, la définition qu'on se forge de nous est tout le danger. Ainsi il faut apprendre à regarder cet ennemi dans les yeux pour lui montrer qui doit décider. Apprendre à le vaincre en se surpassant toujours, le vaincre dans la compréhension de soi, sa remise en question, dans nos choix et actions de chaque jour. Vaincre l'ennemi en soi, c'est apprendre à comprendre, à se dire que ce n'est pas si mal que ça; apprendre à être et ne pas être quand besoin est. Apprendre à voir en soi un bonheur dont, seul, on est la clé. Car le bonheur est une fleur qui pousse en chacun, la maintenir, voilà là l'importance de l'autre.