14 août 2017

Le kompa

Le kompa, un petit sourire sur l'identité haitienne

Tout d'abord,c'est quoi le kompa?pour Douby Isnord, chanteur de system band, "c'est une musique nègre" (dans une inter view).

Pour essayer d'aller plus loin,testons son dérivé. Pour ce, nous devrions aller jusqu'á Némour J.B. Ainsi, l'histoire c'est quoi?
Faut dire que la musique française a toujours influencé la musique haitienne. Avant les années 50,on jouait du jazz, les traditionnelle (country, boula) et les mérengues dominicains de l'epoque. Neymour et Webert sicot, tous deux, à "coronto international", se séparent pour le bien d'haiti et sa musique.Webert á la tête de "latino", lui à "coronto" qu'il quitte pour enfin donner ce qu'on appelle maintenant "kompa". Le kompa comprenait un full band à l'époque, percution, vent et tout . Surtout le Saxo Alto. C'était l'heure du "Kompa direct". C'est donc une version non-speed des méringues de st Domingue avec une tendance de la musique afro-antillaise mais avec comme particularité le remaniement des rythmes de percution sur une base de 4/4 au lieu du 2/2 du "Tipico Cibaëno". Les battements de mesure ont une base 5- bref...
Vers les années 60, beaucoup de mini jazz prennent vie et ne sont pas des full-band comme Tropicana ou Septentrional.
[03/08/2017 à 18:40] Kouz Kado: Épris du yéyé français á l'époque, qui fait un succès inquiétant, comme skan-shah ou le Shleu-Shleu, premier Mini-Jazz (22 déc. 65). Ce qui fait le malheur de l'accordéon. De lá commence un bouillon sortant de septentrional, qui fètera ses 65 ans le 5 aoút, au Tropicana jusqu'au Coupé cloué, les combo et les band.
En 70 on voit le compas dominé les antilles comme martinique guadeloupe, par les Septen ou les Tropicana. Ce qui s'acheva avec la force du Zouk aux année 80.
Entre temps il faut préciser que jusque lá, Kompa était aussi social et que politique car nous connaissons les mérigues carnavalesques, en 65, des deux musiciens précités. L'an 85 marque un changement vraiment interessant dans le kompa. Surtout par les ascendants come DP Express ou Scorpio avec orgue dans l'un et section cuivre dans l'autre.

On parle même de renouveau:
- Le congas, jusque-là pas principal, est relégué
- Le full-band perd en course. Des sections instrumentales dans nombreux Jazz,comme la section vent, sont subtituées par la boîte à rythme.
L'explication n'est Que la génération de Top Vice, au Digital Express, c'est la digitalisation du kompa. Bien qu'on n'ignore ces quelques conservateurs parmi la génération nouvelle comme sweet micy ou t-vice qui les perdront par la cybernétique. Ensuite le "kité l' mache" illusté par Roberto Martino avec des free-style de guitare ou d'orgue. Ce qui perdure jusqu'alors mais qui fut déjà dans la tradition Jazz.

Plus loin on verra un sens de liberté qui annonce un détachement du régime Duvalieriste, surtout avec le "voulez-vous couchez avec moi" de Shleu-Shleu. Et on sait, on pensera encore à l'influence francaise... Son Yéyé. La tradition est assez longue pour être jeune, beaucoup de talents qu'on s'abstient de citer pour éviter la jalousie. Kompa-dirèk, Kompa-Zouk kompa, Kompa-love et Kompa-rap. On attend toujours, toujours et encore avec ce même enthousiasme qu'on remarquait chez les jeunes avant un bal de Coupé, ces variations et innovations dont notre génération talentissime du Kompa connait la clef.
62 ans, qu'on attende le centiéme pour crier franchement "happy hundred Kompa", comme ses cinquante ans.

L'art du suicide

Suicide et Pauvreté! Deux concepts qui se lient si bien dans trop de vies. Souvent dans une inconscience si Humaine... Bon, pour essayer d'être plus clair on devrait se demander à quoi renvoient ces deux là d'un point de vue large. C'est-à-dire, par exemple, avec suicide comme le fait de s'autodétruire, de provoquer sa chute, donc se tuer de façon autre que ce qu'on voit comme la mort. Outre cela, sans banaliser l'entreprise, que ça soit l'un ou l'autre il y a deux aspects qu'il ne faudrait ignorer de ces particuliers.

En premier lieu il faut remarquer qu'il n'a pas qu'une mort dans cette vie. Dans une mesure peut-être mais il faut savoir désirer de plus vastes champs. Ainsi, il y a ces morts qu'on traine derrière chaque présent et qui dorment dans chaque erreur commise, chaque abandon, chaque illusion, chaque choix que nous faisons pour mieux renoncer à d'autres choix bien plus logiques, ou même chaque nuit blanche qu'on laisse sans raison.
Ainsi c'est bien se genre de mort qu'on doit, le plus, craindre.

Quant à cette autre chose là, la pauvreté, elle va de la pensée à la poche. Cela dit qu'il y a une conscience bourgeoise et noble qui n'appartient pas qu'à ceux qui le paraissent vraiment. Mais aussi à quelques malheureux qui veulent se voir supérieur. C'est ainsi un de ces suicides qui est bien terrible car ça doit être assez navrant de passé à côté de sa vie, de ses choix, de sa réalité et plus encore. Tout ça à cause d'un rêve duquel on ne veut se réveiller pour réfléchir dans ce qu'on vit. Il faut donc se dire que vouloir s'est beaucoup mais actualiser se vouloir en pouvoir est chose bien plus grande. D'ailleurs qu'est la vie en dehors du mot CHOIX?

Porter ses morts et ses regrets tous les jours, en voilà une charge qui ne trouve d'égale. La mort est donc, aussi, ces reflets qui accablent la vue de notre repos et qui la rend bien fade.

Apprendre connaître ses limites dans chaque choix! On appelle ça une vie réglée. On devrait y penser.