10 sept. 2017

Le Handicap ou La liberté amputée

Vivre c'est déjà bien... Se lever et choisir de faire ou ne pas faire, voilà une de ces petites choses qui nous permet de se réveiller malgré la vie... et ce qu'ilby a avec. Liberté! L'aspiration vaine de chaque humain. Pourtant on se contente bien de ce que nous offre la société. C'est aussi ça qu'être humain. après tout, qu'y pouvons nous. C'est aussi ça cette vie.

Outre ces particuliers, il y a de ces positions que nous imposent la vie qui peuvent être ces autres petites choses qui nous donnent la nostalgie du sommeil, de ce rêve qui nous donne ces milles libertés que notre vie nous impose et ces autres que notre entourage nous impose, par trop d'émotions ou par pitié. Ainsi quel sens peut prendre la vie quand une infirmité corporelle nous limite aux petites choses? D'accord, les plus grandes montagnes sont faites de petites pierres mais ces petites pierres cohabitent avec d'autres plus grosses. Et ces ça qui rend lourd la vie de ceux qui sont là, las de n'avoir plus le choix entre se coucher ou se lever, escalader une montagne ou caresser les plaines, regarder courir le temps en sachant qu'on peut faire mieux. Las de ne plus l'avoir que dans les yeux d'un déjà muet, que dans un rêve que notre réalité nous enlève à chaque réveil et chaque désillusion. Une désillusion est bien commune dans ce genre d'existence: la famille.
Famille comme entourage et assistance, famille comme leur regard qui maudit l'infirmité, famille comme chaque personne qui dit que tu dois cesser d'essayer parceque ce temps a été révolu par ton présent. Un présent qui loge dans le quotidien de chacun mais qui t'a choisi.
Dans ce cas il faut regarder quel handicapé on est parcequ'on a toujours le choix: celui qui regarde Cannaan avec l'espoir d'y arriver ou celui qui le regarde sachant qu'il n'y arrivera qu'en penser. Dans le cas premier vivre est un acte compréhensif tant qu'on pense pouvoir en assumer le nécessaire dans la mesure du possible.
Dans le second vivre est un type de suicide bien cruel et stoïque car une bonne espérance de demain rend la vie vivable. Mais malgré tout, qu'on vive ou qu'on meure tant que le choix est assumable le reste peut venir après.

Dès lors doit-on se laisser abattre par une telle situation et laisser le temps parler? Doit-on témoigner du courage de ces gens qui supportent le monde, leurs incapacités avec? Doit-on condamner la voie du suicide qui semble aussi courage que lacheté?  Ou doit-on seulement s'adapter pour mieux construire un type de vie qui accepte nos incapacités apparentes?

En passe de tout et ces pensées il faut songer que l'homme ne cherche que son bien-être, qu'on a toujours le choix et que vivre le choix, c'est le plus compliqué.

8 sept. 2017

Irma ou les États-Unis

un cyclone de catégorie cinq(5)  est le plus haut niveau dénommé que peut prendre ce type de manifestation dans un cadre météorologique. Alors, de quoi il en est?

Un cyclone est une manifestation météorologique, une tempête qui balaie la terre ou la mer en tournoyant sur elle-même . Il se produit en raison d’une disposition circulaire du vent, lorsque de l’air se trouve poussé par en haut, et qu’un fort flux de vent se crée, incapable de s’écouler sur les côtés, à cause du foulage de l’air tout autour, donc de la chute de la pression atmosphérique.  C' est donc un contre-sens. Cependant c'est le milieu qui le rend reconnaissable à cause de la trouée des 25Km qui se forme au second dégré, qui est strictement calme. C'est l'oeil du cyclone.

Il provoque des dégâts de sortes variées, allant des emportements de matériels, des glissements de terrain, jusqu'aux inondations. Le cyclone Bhola des années 70, le 22 novembre, le plus grand exemple de désastre cyclonique qui a enregistré environs 500.000 morts au Bengladesh pourrait nous donner une idée sur les conséquences.

Pour revenir à nous, tout de suite après Harvey, depuis son observation considérable le 1e Septembre par les grands centres météorologiques, Irma intervient sur le sécteur de l' Atlantique-Nord, frère du Pacifique Nord-est, dont les pays visités comme St-Martin, Barbade, Portorico ou même Haïti font partie. Sécteur surveillé par le National Hurricane Center  (NOAA) où le drame est assez considérable du point de vue matériel comme humanitaire. Haïti jusqu'alors aucun morts, à Portorico environ six morts, à St-Martin 10... Pour des pays de ces niveaux il faudrait s'affirmer chanceux et passer l'éponge mais faudrait-il en rester là et se faire son propre démon? Ne faudrait-il pas regarder ce qu'il y a derrière? Essayons de voir.
  En général il y a:
- L' avant-Cyclone où l'on prépare la venue du cyclone.
- Le cyclone où l'on l'affronte.
- Ensuite l'après-Cyclone où l'on essaie de s'en remettre.
Mais s'en remettre ou affronter, tout dépend du niveau de vulnérabilité. Et quel, dans notre zone, est le pays le mieux placé structurellement comme économiquement pour le faire? Est-ce un simple hasard? L'affirmer serait bien suicidaire, car comment se construit le capital le plus souvent? Par l'autre non? Et trouver cet autre ne nécessite-t-il pas un regard vers l'histoire qui fera remarquer que seul celui qui a le moyen peut dévaster notre atmosphère?

Mais tout n'est pas la chose, le dernier rapport du Groupe Intergouvernemental d'Experts du Climat met en relation Le rechauffement climatique et les perturbations météorologiques. Un fait intéressant mais on voit bien la position des États-unis sur la chose du combat contre le rechauffement. Son économie est basé sur ce rechauffement, les chiffres le prouvent. Nous n'irons pas là, jusqu'à condamner l'évolution technologique directement. Mais les choses laissent à voir que si les choses continuent ainsi, un jour comme celui-ci, après un autre Irma pire que celui-ci, le monde défavorisé serait contraint de payé un air qu'il n'a pas vraiment pollué. C'est ce qu'on leur fera croire. Mais le pouvoir les amis! Le pouvoir! Et quand on dit USA, ne voyons pas seulement USA mais essayons de voir USA comme tous les pays dont les assises n'ont qu'un point commun: une production basée sur la dévastation de l'environnenment.

Devons-nous nous indigner? Ça, c'est un autre débat, le reste est à venir avant. Le monde n'est pas encore prêt pour cela. Tout de même, espérons le.

A tous les victimes malgré-eux car leur sort est ainsi planifié.