8 sept. 2017

Irma ou les États-Unis

un cyclone de catégorie cinq(5)  est le plus haut niveau dénommé que peut prendre ce type de manifestation dans un cadre météorologique. Alors, de quoi il en est?

Un cyclone est une manifestation météorologique, une tempête qui balaie la terre ou la mer en tournoyant sur elle-même . Il se produit en raison d’une disposition circulaire du vent, lorsque de l’air se trouve poussé par en haut, et qu’un fort flux de vent se crée, incapable de s’écouler sur les côtés, à cause du foulage de l’air tout autour, donc de la chute de la pression atmosphérique.  C' est donc un contre-sens. Cependant c'est le milieu qui le rend reconnaissable à cause de la trouée des 25Km qui se forme au second dégré, qui est strictement calme. C'est l'oeil du cyclone.

Il provoque des dégâts de sortes variées, allant des emportements de matériels, des glissements de terrain, jusqu'aux inondations. Le cyclone Bhola des années 70, le 22 novembre, le plus grand exemple de désastre cyclonique qui a enregistré environs 500.000 morts au Bengladesh pourrait nous donner une idée sur les conséquences.

Pour revenir à nous, tout de suite après Harvey, depuis son observation considérable le 1e Septembre par les grands centres météorologiques, Irma intervient sur le sécteur de l' Atlantique-Nord, frère du Pacifique Nord-est, dont les pays visités comme St-Martin, Barbade, Portorico ou même Haïti font partie. Sécteur surveillé par le National Hurricane Center  (NOAA) où le drame est assez considérable du point de vue matériel comme humanitaire. Haïti jusqu'alors aucun morts, à Portorico environ six morts, à St-Martin 10... Pour des pays de ces niveaux il faudrait s'affirmer chanceux et passer l'éponge mais faudrait-il en rester là et se faire son propre démon? Ne faudrait-il pas regarder ce qu'il y a derrière? Essayons de voir.
  En général il y a:
- L' avant-Cyclone où l'on prépare la venue du cyclone.
- Le cyclone où l'on l'affronte.
- Ensuite l'après-Cyclone où l'on essaie de s'en remettre.
Mais s'en remettre ou affronter, tout dépend du niveau de vulnérabilité. Et quel, dans notre zone, est le pays le mieux placé structurellement comme économiquement pour le faire? Est-ce un simple hasard? L'affirmer serait bien suicidaire, car comment se construit le capital le plus souvent? Par l'autre non? Et trouver cet autre ne nécessite-t-il pas un regard vers l'histoire qui fera remarquer que seul celui qui a le moyen peut dévaster notre atmosphère?

Mais tout n'est pas la chose, le dernier rapport du Groupe Intergouvernemental d'Experts du Climat met en relation Le rechauffement climatique et les perturbations météorologiques. Un fait intéressant mais on voit bien la position des États-unis sur la chose du combat contre le rechauffement. Son économie est basé sur ce rechauffement, les chiffres le prouvent. Nous n'irons pas là, jusqu'à condamner l'évolution technologique directement. Mais les choses laissent à voir que si les choses continuent ainsi, un jour comme celui-ci, après un autre Irma pire que celui-ci, le monde défavorisé serait contraint de payé un air qu'il n'a pas vraiment pollué. C'est ce qu'on leur fera croire. Mais le pouvoir les amis! Le pouvoir! Et quand on dit USA, ne voyons pas seulement USA mais essayons de voir USA comme tous les pays dont les assises n'ont qu'un point commun: une production basée sur la dévastation de l'environnenment.

Devons-nous nous indigner? Ça, c'est un autre débat, le reste est à venir avant. Le monde n'est pas encore prêt pour cela. Tout de même, espérons le.

A tous les victimes malgré-eux car leur sort est ainsi planifié.

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