25 juin 2018

L'artiste Freedoo One, ambassadeur du département des Nippes

De parents amants de la musique et de la guitare, l'artiste Freedoo One, de son vrai nom ROSILUS Fredonner, est né dans la  quatrième section de la commune de miragôane en 1986, dans les Nippes, une localité nommée Abraham. Il fit ses études primaires à l'École Armée du Salut Abraham et secondaires au Lycée Alexandre Pétion à Port-au-Prince.

Ayant bouclé ses études classiques en 2009, le jeune Freedoo One ayant pris un temps pour parfaire ses techniques de guitare, il finit par se décider de rentrer à l'École de Droit et des Sciences économiques de Gonaïves pour des études en Sciences Juridiques entre 2013 et 2017. À la fois maître et chanteur dans l'âme pour avoir trop longtemps entendu sa mère fredonner, le prénom qui lui fut donné par ses parents en est une preuve typique. Dès ses huit ans il reçut en cadeau  une guitare d'un personnage nommé Cepo qui allait par suite devenir cette arme avec laquelle il ne manquera jamais de tuer toutes les misères et déboires de notre belle Haïti dans ces disques.

Concernant sa formation musicale, tout a débuté à l'Église Baptiste du Tabernacle de l'Avenue Christophe à Port-au-Prince sous la direction du maestro Gérald Paultre.

Étant à la fois homme de droit, compositeur, arrangeur et chanteur, Freedoo one est ce qu'on pourrait appeler le chantre de la pudeur de nos musiques de fierté des années soixante et quatre-vingt. C'est dans une telle animation d'esprit qu'il a initiée le projet "La bonne musique dans les écoles" lancé au Lycée Alexandre Pétion cette année même.

Entre autre, ayant récemment participer à une formation pour la Fondation Nestor pour le Développement, dans les journées du 14 et 15 juin 2018, il est nommé Ambassadeur du département des Nippes en raison de son origine.

En attendant son prochain succès tantôt en musique tantôt sur des points toujours aussi sociaux, Freedoo One aurait déjà fait figure, dans ses disques et par son parcours, un de ces artistes qui sait qu'une guitare solitaire ne suffit pas.

Avoir un job? C'est possible avec PUSH

Ayant fait une étude en Génie Électrique et en Sciences Économiques à University of Notre Dame dans l'Indiana, aux USA, l'ancien élève du Saint-Louis de Gonzague, Jean-Pierre Virtel, fait parti de ces jeunes qui avaient quitté le pays avec un but. Gradué l'année dernière, il a été embauché par Sigora International (une compagnie qui fabrique des compteurs intelligents pour faciliter l'accès à l'énergie à partir d'un système pré-payé). Évoluant dans le département du Nord-Ouest d'Haiti. D'après lui, l’idée qui veut que chacun puisse apprendre et exceller dans un domaine quelconque est assez évident pourvu qu’on soit prêt à bosser dûr pour cela car c'est à force de faire qu'on finit par être. Ce qui nous permettra de mieux comprendre le programme dans lequel il est coordonnateur. Alors qu'est-ce donc?

À première vue on remarque que c'est un anglicisme qui signifie pousser. En ce sens, PUSH  est un programme fils de l'édition 2016 d'ELAN Haïti sur la question d'embauche mis sur pieds par un ensemmble de jeunes. PUSH est un programme qui a pour but de poser le problème du chômage des jeunes au sens le plus pratique du terne.
Mieux que tant d'agences de ce genre, les éditions 2017 et 2018 ont favorisé 75% de ses participants dans l'obtention d'un job. Beaucoup pourraient penser à la magie mais le programme s'effectue à deux (2) niveaux. Premièrement la SHAMARH (Société Haitienne de Management des Ressources Humaines) procède à une formation sur la question et deuxièmement, PUSH accompagne les participants dans l'obtention d'un job entre quêtes de stages et salon d'embauche. Le but de ces formations est d'aider les  participants à développer leurs talents et leurs apprennent comment se procurer un emploi, exceller et naviguer sur le marché de l’emploi. D'où le problème latent de l'orientation en Haïti.

Autre part Virtel nous avise que les membres constituant PUSH évoluent entre Haïti, les USA et le Taiwan. À côté des éditions citées plus haut, PUSH a organisé un salon d'emploi au local de BANJ, où 53 jeunes gradués entre 2015 et 2018 ont eu la chance de participer à un deuxième salon d'emploi. Toutefois l'objectif reste le même : accroître l’employabilité et favoriser l’insertion socioprofessionnelle des jeunes finissants et diplômés Haïtiens.

Plus qu'une opportunité pour nos jeunes de chercher que faire et comment, PUSH appelle les jeune à se lancer sur le marché. Quant à leurs formations, elles durent 4 mois environ et les intéressés (âgés entre 21 et 30 ans) ont présenté un CV à jour, un diplôme post-bac et une lettre de référence.

Un message de notre leader: Entourez-vous d’amis qui sont motivés et prêts à tout faire pour exceller. Votre propre succès en dépend largement. Apprenez aussi à prendre des initiatives- il n’est jamais trop tôt. La date idéale pour commencer était hier.

PUSH, le programme qui vous pousse!