Wilbens Siguineau, un ELAN de la jeunesse

Comment prendre un bon élan sur la voie du succès ? C'est à cette question que fait penser le brio du troisième forum de jeunes en Haïti coordonné par Wilbens Siguineau pour ELAN Haïti. Se déroulant sur trois jours, entre le 18 au 21 mai au Centre de Convention de Jacmel avec le support de plusieurs partenaires dont l’Ambassade des États-Unis, cette activité est le fruit du travail direct de 365 jours et plus si tout travail est d'abord préparation. Le but? Monter ensemble un projet commun pouvant servir de solution par rapport aux problèmes relatifs à des thématiques comme Aménagement du territoire, Civisme, Gouvernance locale et santé avec des experts et autres professionnels du milieu. Au cours de ces trois jours d'animation, d'ateliers et de discussions sont nés, tout aussi, quatre (4) projets: Aménagement du territoire, Siv-Aksyon, Kominote m' et Zoom sante
Cette année ELAN a enregistré dans la participation des 100 participants une collaboration internationale d'une soixantaine de pays, jeunes âgés entre 18 et 30 ans depuis le lancement des candidatures en décembre 2017, sans oublier plus de 600 postulants. Autre part, qui est Sigueneau Wilbens?

Pour faire rapide on dirait ELAN Haiti 2018 mais pour le peu, disons de prime abord qu'il est né le 8 janvier 1988 et réside actuellement à Tabarre. Diplômé en Economie quantitative au Centre de Techniques de Planification et d’Économie Appliquée (CTPEA) et certifié consultant en entreprenariat de l’Université Quisqueya (UNIQ), Wilbens a fait sa spécialisation dans la Recherche, le Suivi et l’Evaluation de projet.
Des informations recueillies donnent que depuis 2010 il offre ses services à des organisations internationales en mission en Haïti, telles que Save the Children, Catholic Relief Services (CRS), Population Services International (PSI) et FHI360.
Actuellement, il travaille comme Responsable principal à la Direction des Études et Informations Économiques et Commerciales du Centre de Facilitation des Investissement (CFI), l’agence de promotion et de facilitation des investissements nationaux et étrangers du gouvernement haïtien. Ce qui réaffirme son ambition pour le progrès de son pays. Son rêve ? Voir une jeunesse qui veut et fait, un pays vigoureux et perspectiviste.
En outre Il est le co-fondateur et actuel Directeur des Opérations Jeunesse au sein du Groupe ECHO Haïti (GECH) se basant sur la question du développement par les jeunes et d'ailleurs vice-président de l’Association Initiative Haïtienne pour l’Environnement et le Développement Durable (InHED).

Questionné sur un conseil pour la jeunesse, la réponse de Wilbens est la meilleure touche pour finir ce numéro :
"Pour grandir/réussir nous avons non seulement besoin la formation classique en provenance de son école secondaire, son université etc.. Mais, l’acquisition de connaissances à travers un réseau éclairé est d’autant significative. Je conseillerai aux jeunes de bien choisir ses pairs et d’échanger continuellement avec eux, ses points de vue, ses découvertes, ses intentions et ses projets."

Alors jeunes, vous qui ne voyez d'autres issus que l'outre mer, le pays dépend de vous, répondez à l'appel et l'outre mer vous suivra chez vous.

Avoir un job? C'est possible avec PUSH

Ayant fait une étude en Génie Électrique et en Sciences Économiques à University of Notre Dame dans l'Indiana, aux USA, l'ancien élève du Saint-Louis de Gonzague, Jean-Pierre Virtel, fait parti de ces jeunes qui avaient quitté le pays avec un but. Gradué l'année dernière, il a été embauché par Sigora International (une compagnie qui fabrique des compteurs intelligents pour faciliter l'accès à l'énergie à partir d'un système pré-payé). Évoluant dans le département du Nord-Ouest d'Haiti. D'après lui, l’idée qui veut que chacun puisse apprendre et exceller dans un domaine quelconque est assez évident pourvu qu’on soit prêt à bosser dûr pour cela car c'est à force de faire qu'on finit par être. Ce qui nous permettra de mieux comprendre le programme dans lequel il est coordonnateur. Alors qu'est-ce donc?

À première vue on remarque que c'est un anglicisme qui signifie pousser. En ce sens, PUSH  est un programme fils de l'édition 2016 d'ELAN Haïti sur la question d'embauche mis sur pieds par un ensemmble de jeunes. PUSH est un programme qui a pour but de poser le problème du chômage des jeunes au sens le plus pratique du terne.
Mieux que tant d'agences de ce genre, les éditions 2017 et 2018 ont favorisé 75% de ses participants dans l'obtention d'un job. Beaucoup pourraient penser à la magie mais le programme s'effectue à deux (2) niveaux. Premièrement la SHAMARH (Société Haitienne de Management des Ressources Humaines) procède à une formation sur la question et deuxièmement, PUSH accompagne les participants dans l'obtention d'un job entre quêtes de stages et salon d'embauche. Le but de ces formations est d'aider les  participants à développer leurs talents et leurs apprennent comment se procurer un emploi, exceller et naviguer sur le marché de l’emploi. D'où le problème latent de l'orientation en Haïti.

Autre part Virtel nous avise que les membres constituant PUSH évoluent entre Haïti, les USA et le Taiwan. À côté des éditions citées plus haut, PUSH a organisé un salon d'emploi au local de BANJ, où 53 jeunes gradués entre 2015 et 2018 ont eu la chance de participer à un deuxième salon d'emploi. Toutefois l'objectif reste le même : accroître l’employabilité et favoriser l’insertion socioprofessionnelle des jeunes finissants et diplômés Haïtiens.

Plus qu'une opportunité pour nos jeunes de chercher que faire et comment, PUSH appelle les jeune à se lancer sur le marché. Quant à leurs formations, elles durent 4 mois environ et les intéressés (âgés entre 21 et 30 ans) ont présenté un CV à jour, un diplôme post-bac et une lettre de référence.

Un message de notre leader: Entourez-vous d’amis qui sont motivés et prêts à tout faire pour exceller. Votre propre succès en dépend largement. Apprenez aussi à prendre des initiatives- il n’est jamais trop tôt. La date idéale pour commencer était hier.

PUSH, le programme qui vous pousse!

La plus grande Bibliothèque d'Haïti (à Cité-Soleil), sous peu !

D'où sort-il que cité-soleil est condamné à la pitance ? Ou encore qu'Haïti ne d'espoir que de soupir? Répondre à ces questions revêtent seulement à parler de ce que font nos habitants, nos jeunes. Pour mieux dire, des jeunes qui savent regarder la vie de haut et qui nous pousse tout donner, tel que Robillard Louis Nau

Né dans la commune nordique de st-raphael en Haiti, il a dû quitter sa commune mère après la mort de sa mère en 87. Ce qui le mènera à grandir à cité-soleil...cette ville qui apeure beaucoup par certains moments de son passé.
Détenteur d'une maîtrise  en Développement communautaire et construction de la paix à une université de Washington D.C., la Future Generation Graduate School, il fonda, de concert, un mouvement social, le 25 juin 2012, qui sera le visage le plus lumineux qu'on a vu de sa commune nourricière depuis les troubles politiques des gouvernements du début de notre siècle : Konbit Solèy leve, dont le but est de pousser nos jeunes à entreprendre et oser tendre la main à leur avenir. Cependant, ce mouvement ne restera pas là.

Pour mieux illustrer leur projet ils se donnent comme exemple avec le projet Konbit bibliyotèk Site Solèy. Ayant comme philosophie le Combitisme, priorisant la participation collective pour toute réalisation, Robillard explique que le but est de montrer qu'on est pas forcé d'avoir de l'argent ou demander à des instances pour entreprendre car on peut s'organiser en combite. Ainsi, pour la mise en place d'une bibliothèque à Cité-Soleil, les donateurs seront tous ceux qui pourront donner un livre ou dix gourdes au minimum. Ils sont déjà à 4.200 donateurs pour une bagatelle de 10.000 livres et 6.7 millions de gourdes et ouvrent l'opportunité à tous ceux qui veulent faire un don. Pour ce on les joindra sur leur page Facebook pour ensuite, après entente, faire des prises de photos qui seront publiées pour permettre à tous d'avoir un oeil sur le projet. Par ailleurs le projet est évalué à 50 millions de gourde et ils espèrent atteindre les 10.000 donateurs.

En ce sens Nau montre le projet de cette bibliothèque comme le cri de l'indépendance, le cri d'un développement qui nous dit de nous unir comme savent le faire des œuvres de Jacques Roumain ou Jacques Stefen Alexis. Questionné sur ce qui le motive, il dit que c'est la condition dégradante de cette Haïti qui ne sait progresser. On doit dire qu'il n'a pas grandi dans cette cité pour rien car le  soleil semble lui avoir laissé quelque chose. Cette chose est le combitisme, et il nous la offre car il ne suffit pas d'attendre ce que le pays peut nous offrir mais plutôt de voir ce qu'on peut donner dans un idéal collectif.

Les attentes, faire de cette aventure à Cité-Soleil et de Cité-Soleil, un exemple de l'esprit de combite comme possibilité de développement d'une Haïti qui plaint.
Marié à Sabrina Carlson Robillard qui attend un.e enfant (américaine de nationalité), il est le père de Dayana. Pour sa famille et toit ce qu'il a de concitoyen, il espère qu'on tentera, comme lui, de laisser la terre avec la paix d'avoir laissé autant, pour le moins,  qu'on a pu consommé.

Entre autre il fut distingué par roots of development à Washington D.C. comme jeune leader innovateur pour le projet Solèy leve et bien d'autres encore.

Que reprendre encore des mots de Nau pour expliquer que notre destin est livré à notre capacité, notre volonté et notre détermination ? Nau a fait un pas et demande aux jeunes d'apprendre à oser avec le peu qu'il y ait car il ne suffit pas d'attendre et de prendre mais d'entreprendre. Konbit pou Bibliyotèk nan Site Solèy, le cri qui nous rappelle le sens du mot UNION dans l'espoir de mettre Haïti à la place qu'elle mérite dans la Caraïbes...ou encore, le monde entier.

"L'heure est à l'acte" dixit Talmer Kenley

Des frustrations, on ne peut ne pas en avoir dans ce pays! Pourtant combien est admirable celle-là quand elle se fait mère du progrès ? C'est une interrogation qu'il faudrait poser quand notre société est celle où s'entendent un environnement paré d'ordures et tous les abandons qui vont avec. Ainsi se pose donc le problème du désengagement de toute une nation, un abandon de tous nos jeunes face à une situation où le mot progrès n'a pas trop sa place.

En ce sens, The Leader profite de saluer La Simulation des jeunes conseillers municipaux qui s'est tenue du 26 au 28 mars 2018 au Centre pour la promotion de la démocratie et de l’éducation participative (CPDEP) qui ne manque de placer ce problème au cœur de ses convictions. Officiée par Talmer Kenley, un jeune leader né à Fort-Liberté, formé en Politique à l’Institut Haïtien de Formation Politique, en photographie et en Administration Électorale. il a fait ses études primaires au collège Eben-ezer de Fort-liberté, pour ensuite rentrer au Collège Saint Eugène de Mazenod pour ses études secondaires dans sa ville natale.

Talmer Kenley, ayant représenté Haïti à maintes reprises dans des simulations comme celle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), celle du Parlement européen (PE) et celle du Conseil de l’Union européenne (UE) après avoir été député, sénateur, ministre du Parlement des jeunes; étant actuel secrétaire général de Diagnostik Group et président du Conseil municipal de Pétion-Ville (Simulation) , il refuse de ne pas s'indigner et prend, comme il dit ses frustrations comme motifs de persévérance. Par rapport à cela il décide d'offrir aux jeunes du pays la possibilité de participer dans la réalisation d'un objectif commun en mettant sur pied cette initiative de Relève Leadership (pour lequel il est coordonnateur) qui est un programme de leadership s’adressant à des jeunes de 15 à 25 ans dans le but d’accompagner et de former une nouvelle génération de leaders conséquents afin devenir plus conscient et qu'il reprenne vocation de vivacité et de capable qui ne peut que dépendre de leur jeunesse car le progrès, comme beaucoup de choses, ne se donne pas, elle se crée.

Ce programme prend la forme de simulation de conseillés municipaux afin de réfléchir et de poser quelques problèmes criants dans l'espoir d'une proposition de sortie jouable. Une activité qui, selon Kenley Talmer, est bien reçue du public. Entre ce programme et celui de la citoyenneté dans les écoles Talmer Kenley rejoint, cette année, le cercle mondial des « Leaders du Futur » pour devenir ainsi le deuxième haïtien qui a pu y parvenir et aura à représenter Haïti, avec la confiance de bien des gens, du 27 au 30 juin, en Belgique, à la session annuelle du Crans Montana Forum.

Un carrière à contempler et un exemple pour toute une jeunesse, mais cela ne suffit pas car, comme il l'a clairement dit lors de notre entrevue : il est venu le temps d'agir.

Katia Bazile, une autre façon de voir la Femme

Se demander si une femme pourrait arriver plus loin que ses cheveux est une chose qu'on ne peut se permettre après avoir connu Katia Bazile! PDG de Hyka Group et membre de la très proche activité de la Convention de l'Union des Femmes en affaires avec les Jeunes Femmes entrepreneures en 2018, le 25 mars.

Avant de faire connaissance avec cet exemple fascinant de ce que peut être la femme haïtienne dans les décennies à venir, il faut essayer de regarder un aspect crucial qui se rapporte à, non seulement sa vie mais, la femme haïtienne. Mise au ban par un système patriarche, tout en étant conscient que le peuple n'avait pas entièrement accès à l'éducation formelle, la femme était prise comme un rejeton sur lequel on ne pouvait miser que les corvées du ménage et les divers usages que l'œil masculin pouvait imaginer de celui-ci. Ainsi, c'en était fait du progrès de la femme! En tout cas, ils l'ont pensés. Pourtant des choses ont été faites et aujourd'hui encore, ces mêmes femmes qui furent prises comme rejeton sont les mêmes qui ont donné cette génération de gagnante (de laquelle on peut citer sans nul doute le nom de Katia Bazile qui n'a eu comme héritage qu'une femme forte qui voyait quelque chose de beau dans l'éducation formelle), avec la seule éducation qu'on ne pouvait les priver:l'informelle.

Questionnée sur sa formation, elle a insisté sur ce fait même: "Elle est la fille d'une analphabète. Une analphabète qui n'a jamais cessé de croire dans la lumière de l'éducation."

Ne pouvant dans sa ville natale subvenir à ses besoins comme elle le voulait, Jérémie, elle alla vers Port-au-Prince et mis au monde la femme que l'on connait aujourd'hui sur le nom de Katia Bazile. Étant de la capitale, elle y a fait la plus grande partie de ses études. D'ailleurs, dès sa classe de seconde elle entama ses études de Journalisme. Étudiante finissant à la Faculté Linguistique Appliquée, elle a aussi passé passé  deux (2)  ans au  CEDI   en diplomatie  et  relations  internationales  et  1  an  a  Quick  Learning  Haiti (QLH)  en Gestion  des  resources humaines. Comme si cela ne suffisait qu'à peine Katia  a  suivi  des  séminaires  sur le protocole  et  les  convenances  sociales, sur le  métier  de  Maitre  de  Cérémonie à  l’institut  Éloquence  et Élegance (sur les  les  techniques  de  Presentation  radio/Tele  à  Ku-Productions, chose qu'elle adore et sur la gestion  des risques  et  désastres  et  le  secourisme).

Sans rester figé face à un parcours plus qu'intéressant niveau formation, comme il est le cas chez beaucoup de jeunes haitien.nes, Katia a montré que la théorie n'a, le plus souvent, de valeur que dans la pratique. Katia s'est fait acceptée par une compétence et une capacité de faire qu'on ne trouve que dans les meilleurs en dépit de la triste réalité de tant de jeunes femmes. Chargée  de  la communication  externe  et des relations  publiques  à Nu  TV, depuis Février 2018, qui ne pouvait laisser aller ce joyau qu'ils ont aidé par leur formation, après un passage remarquable à Digicel French  West  Indies comme agent de service à la clientèle. Elle est aussi la responsable  des  ressources humaines  à  Connection  Plus,  une  entité  de  Fare-Haïti (pour laquelle elle est porte-parole). Ayant aussi une formation en hôtellerie, elle est agent de  Protocole  et  hôtesse  à NATHY  PROTOCOLE. De là nous pouvons oser imaginer le dynamisme que demande de tels travaux.

Outre ces travaux, il faut reconnaître que toute femme éduquée ne pourrait, pour une question qui va au-delà de l'éthique, ne pas être féministe. Son parcours l'est par son audace! Affirmant, pour reprendre ses mots, qu'elle veut voir plus de  jeunes  dans l’entrepreunariat  et  plus  de  femmes entrepreneures  afin  qu’on  ait un  pays  ou  l’on  encadre(...) surtout  les femmes, Katia propose Hyka Group. Qu'est-ce que c'est ?

Apparemment formé à partir du premier syllabe de son prénom et de celui de son fiancé Hyggens Vaillant, Hyka group (qui possède une page Facebook à ce nom) est une  entreprise  mère créée afin de supporter, de valoriser  et d'aider  les petites entreprises  qui sont  dans l’informel  à faire  plus de  profit    et  qui  offre  plusieurs  services  comme Hyka  Photography, Hyka saveur, Hyka  Store, Hyka Communication  et plus encore. Donc une porte ouverte à ceux qui veulent essayer.

Autre part elle met sur pied deux autres projets:
1) Femme à la défensive, une campagne pour aider les femmes dans le domaine de self-defense pour essayer de contrer les violences commises sur les femmes en Haïti.
2) Moi et mon rêve, une campagne pour aider les jeunes qui font leur chemin en manque d'orientation d'avoir un mentor et de les inculquer, par des formations, des valeurs relatives au respect, à la bienséance.

Quant à ces projets les plus récentes, Katia est la fondatrice  et la  présidente  de  l’organisation  Femmes  d’Haiti qui a  réalisé, en  2014, la première  édition  du  festival de la femme  qui n’aurait sa deuxième édition que cette année, le dimanche 25  mars 2018 à l'Hôtel Montana à partir de 11H AM. Un feu se crée donc au nom de la femme.

Aussi photographe, responsable  des relations  à Implication  des jeunes  dans l’avancement d’Haiti (IJEAV) et Représentante  Nationale de  Green Action  for  the Planet  (GAP - une assiociation  internationale  à Paris), Katia prend part à deux nombreuses associations qui luttent pour l'intégration de la jeunesse (les femmes en particulier vu  la marginalisation dont elles sont les cibles) dans les champs possibles des activités de notre territoire; et depuis Août  dernier,  elle met sa compétence au service de  tous en devenant une spécialiste en  formation  service-client et Télé-vente  afin de montrer à notre jeunesse une voie sûre de la liberté, de l'autonomie, celle de ceux qui veulent tenter en ne se contentant de ce qu'on reçoit, celle de l'entrepreneuriat.

Entre ses activités de formations publiques elle n'a jamais cessé de remercier sa mère en essayant par tous les moyens de la former selon le nécessaire. Ce qui est, en vrai, le plus bel exemple pour notre génération. Ils se sacrifient pour notre éducation alors partageons la avec eux. D'ailleurs pour Katia, sa mère est pour elle le modèle du courage que demande la vie. Quant à ses figures inspiratrices dans le monde féminin on peut citer des noms comme Edwidge Danticat, Oprah Winfrey ou même Michelle Obama car pour elle il faut en finir avec la femme nounoune car aux côtés de chaque grand homme doit se tenir une grande femme.

Tout un parcours pour essayer de vous montrer que le temps ça se prend, s'entreprend. Aujourd'hui.   Katia Bazile fait son chemin, et elle ne doit le faire seul! Katia elle l'une de ces exemples de la course contre l'échec d'un avenir qui a mal de toutes les dérives de l'obscurité. Soyez des lumières pour la génération à venir, et ceci, en devenant de ceux qui gagnent vraiment : The leaders.

Concernant ceci, Katia annonce deux grands projets pour Haïti. Et on ne peut être un leader sans nul projet. Mais quand on lui demande de quoi il est question, tenant compte de la force tonique qu'elle met à le répéter à chaque fois dans ce qu'elle avait de voix et de femme elle en répond, de façon très profonde, que le jour viendra et que seulement là on saura...

Pendant ce temps nous admirons et encourageons par tous les lettres de notre alphabet une voix qui s'élève un peu plus chaque jour, celle de Katia Bazile...un des espoirs d'un monde qui se prend.