21 avr. 2018

L'École Normale est-elle Supérieure?

Faudrait-il, pour se hisser au stade humain, passer à celui de la pure bestialité sociale ? Le faut-il vraiment ?

Il faut dire que l'être haïtien est entaché d'un...désir de chaos qui loge aux tréfonds de nos subconscients. La conscience la plus violente car elle marque tous nos faits et ne manque jamais de nous orienter partout où est nécessaire un choix, si la vie n'est qu'un enchaînement de choix qui résultent d'une loi incontournable dans le fait même de vivre. Cependant, à la dite "école normale supérieure", on ne manque de remarquer des choix, de partout, qui font la mode chez tous ceux qui veulent montrer qu'ils possèdent en eux un chaos, qu'ils possèdent tous cette puissance vandaliste!

L'on voit des enseignants parler sans retenu de tout et de la façon des plus révoltantes, prétextant qu'à l'Université on peut tout dire en oubliant la nécessité d'un langage universitaire (non d'univers-cité), d'autres manquer de respect aux étudiants et prendre des décisions anti-pédagogiques et arbitraires ; l'on peut, sans nul effort, remarquer les emportements d'une odeur si ego-manniac de certains étudiants qui veulent faire passer leurs voix et qui en profitent pour déranger totalement l'ordre déjà précaire en imposant leur véto mal-acquis à des cours ou des examens. C'est presque devenu un prétexte. Le plus drôle c'est quand ils font une accusation de leur paresse! Ce qui fait qu'on se perd souvent. J'ai même compris les méthodes : créer toute une cohue partout, par tout. Et souvent avec quelles manières! L'on voit encore des pratiques comme le rituel pneu-monique qui vacille entre désordre et passage obligé, sans oublier là ces...mouvements revendicatifs violents qui n'impliquent, parfois, même pas l'institution-caserne (la triste ENS) et ces administrateurs qui ont, avouons-le, l'alibi que sur leurs têtes c'est loin d'être le meilleur et qu'ainsi ils ne peuvent mieux.

Sœurs et frères, pères et mères, vous, tous, hommes et femmes, étudiants et autres membres, repêchons notre humanité ! Essayons de chasser nos excuses et penser mieux nos luttes. On a sûrement, tous, conscience que la situation de l'Université est précaire. Peut-être chacun à un niveau car on n'est pas tous du même côté des victimes mais on l'est tous. Ayons conscience, tous, que la chose doit changer mais ayons aussi conscience qu'on ne cesse de legitimer les erreurs des uns en agissant impulsivement car cela devient un réflex et le chaos veut sortir pour prêter siège foncièrement dans nos institutions dites universitaires. Évitons de nous faire coupable en reproduisant le mal qui se fait cruellement, bien que  pour une cause dite bonne. Réapprenons à écrire le nom de notre école avec des lettres en capital. N'aggravons pas notre précarité sous le poids des émotions fortes qui vous innondent. Réapprenons à nous regarder, à nous faire-voir. Déprécarisons d'abord notre mental.

Apprenons, puisqu'il le faut, surmonter le désir du chaos de notre subconscient ou le transformer pour mieux défarcir ce qu'on a, jusqu'alors, comme Être étudiant. Et ainsi s'ouvrira la voie vers l'épuration du titre de normalien.ne.

Nous perdons-nous pas dans un anachronisme en voulant reprendre platement les faits du passé regardé de trop près? Ou bien Est-ce que l'auteur de ce piètre texte, qui nest surtout un cri désarticulé par vos extrêmes, doit être traité de tous les noms et être accusé de mille prétentions ? Oui, pour vous mieux dire. Ce ne serait une chose incorrecte. Je serais, à votre place, aussi de ces avis. Par contre essayez, pour le meilleur, de penser ces problèmes que vous sauriez, sûrement, mieux poser si vos égos vous libéraient un peu. Mais comme on dit, C'est le système ! À côté de tout, demandez-vous pourquoi pas, Ou pourquoi. Ce serait un bon début. Alors apprenons à choisir ! À nous prendre en main.
Ainsi, l'École Normale est-elle Supérieure ? À cela je dirais peut-être mais...au fond, c'est à nous de le montrer. Et pas qu'une façon.

Blague:
L'autre là, Toto, le musclé, il a voulu m'en mettre une bonne comme à tous les mecs du quartier mais depuis qu'il a su que j'étudie à l'ENS il m'appelle poto. J'lui ai même pété d'ssus un jour.

Un sage a dit que l'homme est un être de paix. Moi j'dis qu'il connaît pas l'École Normale. C'est pas normal !

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