Noël
Pourquoi célébrer Noël si, dans notre coeur, son esprit n'est qu'un fluide que nous tentons de décorer par mille cadeaux et tant de largesses en buvette ?
L’être humain manque tant de fois à son humanité qu'il faudrait se demander, bien des fois, si ces déraisons ne peuvent s'expliquer par notre nature même. Oui, on pourrait dire comme Martine Perrot que le père Noël est américain , dire que c’est une tradition nordique ou même européenne , dire qu’elle est chrétienne, ou mieux faire comme ces prêtres et autres personnalités en faisant le Procès du Père Noël pour cause de Merchandising ; condamné Coca-Cola pour l'avoir fait agent de marketing et provoqué une conception à excès matérialiste de la chose au point d'enfermer une époque qui devrait être le toujours de chaque seconde, dans une simple semaine, ou même 24 misérables heures. Mais, ne devrait-on se demander si c'est vraiment ce qui compte ? Est-ce vraiment ce qui peut compter ?
Oui, c'est une valeur qui se réclame de occident et que Ron Karenga n'a pas mal fait d'essayer de s'en démarquer avec la Fête du Kwanzaa afin de trouver l'homme noir dans un contexte d'amour de partage et de considération. Non, ça n'a pas été chose mauvaise. Mais au-delà de cette lutte il y a des particuliers qu'il faudrait mieux élever au yeux et vers le coeur de tous pour l’espérance d'un monde dans lequel les mots fraternité, respect, amour, intercompréhension mutuelle pourraient se rapprocher de leurs sens en ce bas-monde ; où le mot Alterite pourrait devenir bien plus qu'un assemblage de lettres qu'usent la philosophie et ces penseurs pour devenir ce sentiment qui traverse chaque parcelle de notre être. Ainsi dire Noël, Kwanzaa, Santa klaus, Saint Nicolas ne seraient que des noms, des traces que les temps ont laissé pour nous aider à rêver.
L’état, en ce sens, pourrait-il y mettre du sien en essayant d'apposer le mot justice par ce qu'il est vraiment ? C'est une de ces questions absurdes qu'on peut se poser mais rêver, ça, on ne peut s'en empêcher !
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