TRAVAIL COLLECTIF De Elie Ronaldo, Jimson Duclair et Jn-Jacques Dimitry
PRESENTATION DE L’AUTEUR
Souvent mal comprises ou volontairement déformées, les théories de Nietzsche dominent l’évolution de la pensée moderne. Poète autant que philosophe, il a prêché un évangile nouveau dans une langue qui, tantôt recourt aux images brillantes et aux paradoxes audacieux. Pour cela on le considère très souvent comme un monstre moral, un démon. Mais Nietzsche dans le « gai savoir » ou il jette un coup d’œil sur solitaire sur sa vie, essaie de donner une présentation de lui-même en affirmant qu’il n’est nullement un monstre comme beaucoup ses contemporains l’entendent, mais qu’il est plutôt à l’antipode du genre d’hommes qu’on a vénérés jusqu’ici comme vertueux. Et que c’est la grandeur de sa tâche et la petitesse de ses contemporains qui ont créé une disproportion qui les a empêchés de l’entendre et même de l’entrevoir comme il est. Car Nietzsche dans tous ces œuvres, optait pour celui qui a rejeté aussi bien les valeurs chrétiennes ( amour du prochain, humilité , résignation) que les valeurs démocratiques (égalités , liberté) pour substituer des valeurs nouvelles , fondées sur la « volonté de puissance » capables de promouvoir un jour , « au-delà du bien et du mal » , la race du « surhomme ». Il est celui qui oppose dans un « canevas sur la naissance de la philosophie grecque » cette vraie philosophie à la fois héroïque et tragique qu’est la philosophie ante-socratique à ce que la philosophie est devenue depuis la trahison de Platon. Il a su également, avec une grande clairvoyance, analyser les symptômes d’une décadence que l’apparente prospérité de l’ère bismarckienne dissimulait aux ‘ « philistins » de son époque. Ce qui fait donc de lui le restaurateur de la philosophie tragique. C’est la raison pour laquelle il se nomme d’ailleurs « philosophe ».mais comme la philosophie de s’identifie à la morale depuis Platon, la vraie philosophie pour NIETZSCHE est celle qui prenne le visage d’immoralisme, c’est-à-dire une philosophie de déconstruction.
PRESENTATION DE L’ŒUVRE
L’OEUVRE
La généalogie que Nietzsche a indiqué être un complément de par-delà le bien et le mal et qu’elle apporte des clarifications, fait partie des l’un des tout derniers textes de Nietzsche, paru en 1887 chez NAUMANN éditeur (ZUR GENEALOGIE DER MORAL. EINE STREITSCHRIFT) la « Généalogie de la morale ». « Un écrit polémique » S’avère être le seul avec la « NAISSANCE DE LA TRAGÉDIE » à être construit sur le mode dissertative. Nietzsche dans la « GÉNÉALOGIE DE LA MORALE » change de style en abandonnant les aphorismes, les réflexions, les maximes et les paraboles, pour une présentation beaucoup plus méthodique qui est la « DISSERTATION ». D’après lui, la« MÉTHODE GÉNÉALOGIQUE » doit permettre d’analyser les phénomènes moraux comme (la conscience morale et la promesse) pour mettre à nue leur origine et établir un diagnostic, ce qui permettra de procéder à une réévaluation des valeurs et la valeur de ces valeurs la plus haute. En fait cette méthode historique toute particulière ne retient de l’histoire que les éléments susceptibles capable d’expliquer pourquoi une « ÉVALUATION » a émergé et soutenue. Ces évaluations sont dans l'anthropologie nietzschéenne, le résultat d'instincts et d'affects. Affect qui Ce qui fait que la généalogie est-elle essentiellement une enquête psychologique qui doit expliquer quelle est l’origine psycho-sociale des jugements de valeurs. Où il se donne l’objectif de montrer d’où viennent les valeurs morales contemporaine et pourquoi nous devrions en changer pour des valeurs plus saine. Ce livre est composé d’un avant-propos exposant la méthode généalogique et de trois dissertations logiquement enchainés qui donne le texte tout son caractère systématique et qui lui permettra en Revenge d’être mieux compris. Elle est considérée pour cette raison comme l’un des livres majeurs de la pensée morale contemporaine. Ce qui fait donc de la généalogie un ouvrage préparatoire destiné à la transmutation des valeurs. Texte que Nietzsche même dans l’ecce homo se dit être non seulement une œuvre polémique (pamphlet) mais que c’est l’œuvre la plus troublante jamais écrite jusqu’à nos jours. Trois études préliminaires d’un psychologue qui s’apprête à renverser toutes les valeurs.
THÈME ET THÈSE DE L’AUTEUR
Selon la philosophie nietzschéenne, en tout homme réside une volonté de puissance. La deuxième dissertation nous rapporte que, « ces faibles – eux aussi, veulent être quelque jour les forts » (première partie, §15). Mais, une différence existe entre la volonté de puissance du maitre et celui de l’esclave. La différence se cache dans le fait que le faible a en lui une volonté de puissance négative, cette volonté de puissance est le nihilisme passif. Son but est d’amener à un renoncement, à un mépris de soi, des passions, donc des instincts. Ce qui, par l’idéal ascétique ou règne la chrétienté prône une philosophie qui rend l’homme malade de lui-même. Ce qui symbolise la victoire juive qui a su imposer sa morale dans le monde par le symbole de l’amour merveilleux mis sur croix. Par contre une solution existe pour lutter contre ce poison. Ce remède renvoie toujours à la volonté de puissance, mais une volonté de puissance qui se dirige vers la vie, qui prône l’affirmation de la vie en tant qu’essentielle. Comment y parvient-on? Deux mots. Le nihilisme actif. Ainsi au-delà du nihilisme passif, le nihilisme actif se dirige vers une tendance affirmative de la vie. C’est la volonté de puissance positive. Son but à lui, c’est la vie et sa méthode consistera en une transmutation de toutes les valeurs qui influencent le nihilisme passif. On notera que l’auteur tient au fait, qu’il faut cultiver le nihilisme actif, avec la volonté de puissance positive, au sens où on doit affirmer le dionysiaque qui sommeille en nous par la droiture mal-orientée des règles apolliniennes. Et la base de tout ce travail est la morale décadente, la morale chrétienne, qu’il faut dépasser par un renversement de toutes les valeurs. Ce qui aura comme résultat du coup : la mort de DIEU.
PROJET DE L’AUTEUR
Nietzche se donne, dans la généalogie de la morale, pour projet de montrer d’où viennent nos valeurs morales et le pourquoi nous devrions les changer pour des valeurs plus saines.
“Nous avons besoin d’une critique des valeurs morales, et la valeur de ces valeurs doit tout d’abord être mise en question — et, pour cela, il est de toute nécessité de connaître les conditions et les milieux qui leur ont donné naissance, au sein desquels elles se sont développées et déformées” Avant-propos, §6
C’est-à-dire les valeurs du judéo-chrétiennes qui sont au fondement de la morale occidentale (la pitié ou l’amour du prochain, humilité et la résignation) que les valeurs démocratiques (liberté ,égalité)qui affaiblisse l’humanité, il leur substitue des valeurs nouvelles, fondées sur la « volonté de puissance » capable de promouvoir un jour , « au-delà du bien et du mal », la race de « surhomme ».de ce fait Nietzsche dans la généalogie va montrer que toutes ces valeurs chrétiennes qui repose sur l’idée d’un monde plus élevé, au mépris du monde naturel dans lequel nous vivons, sont des valeurs totalement altruistes c’est-à-dire accentué sur la négation de soi. Pour cela il va , dans la généalogie de la morale , évidemment montrer d’une part qu’aucune morale ne peut être érigée en absolu et d’autre part que si on relativise de manière anhistorique ces morales, on ne peut que conclure au nihilisme passif de l’idéal malade. En outre, la généalogie de la morale est un travail de préparation qui consiste en une évaluation des valeurs de la morale chrétienne. Pour ainsi, s’assurer d’un proche renversement de la morale décadente pour une morale des forts, qui aura la vie comme but. Sa méthode ? On pourrait le comprendre au sens ou, s’il faut arracher un arbre il faut attaquer les racines mêmes de la terre qui la fortifie car si l’on arrache les branches ou qu’on coupe le tronc, il se pourrait qu’il refleurisse dans un futur certain. La généalogie de la morale est, des lors, un travail qui s’effectue dans les soubassements de la morale en question, dans le but de montrer leur nature honteuse au grand jour. Ainsi seulement, sera possible l’avènement des esprits libres et du surhomme.
ENJEU
La critique est au cœur de l’œuvre de Nietzsche, cette critique consiste à une réévaluation des valeurs afin d’en instituer de nouvelles , dépassent le ressentiment et la volonté du néant qui ont dominé l’Europe ainsi que a pensée occidentale historiquement avec le christianisme conçu par l’auteur comme la concrétisation de la domination de l’idéal ascétique qui accouchera cet homme malade de lui-même, niant la vie car , Dieu avant jésus christ , ce rédempteur qui a su tirer un amour pur de la haine judaïque , était le Dieu d’un peuple. Mais avec jésus christ il est devenu le dieu du monde, ainsi c’est fait l’orientation du monde par le symbole de dieu sur la croix, la victoire des faibles des esclaves qui ont joué sur la profondeur, ce que l’homme fort n’a besoin car il n’a plus besoin d’être affirmé lui-même. Selon Nietzsche ce livre est une préparation c’est-à-dire un travail préparatoire au renversement des valeurs .il permet de dégager les véritables sources de la morale et de les évaluer à leur juste valeur. Donc on se doit de les comprendre comme une étape dans laquelle il sondera la valeur des valeurs morale après les avoir interpréter .qu’on se rappelle de sa philosophie « à coup de marteau », avant de pourvoir proposer de nouvelle valeurs. On se doit donc de lire la généalogie de la morale non comme un renversement prochain des valeurs mais, comme un renversement prochain des valeurs révélé dans son Zarathoustra. Ce prophète de Dieu du Dieu Dionysos .la généalogie est la méthode proposée pour ce travail, ayant conscience que le christianisme, les prêtres ascétiques ont donné à la vie de l’homme un sens (celui du néant), ont proposé les réponses qu’ils cherchaient à leurs souffrances, leurs maux car ils sont eux-mêmes la cause de leurs souffrances d’où l’évènement de la fameuse conscience projetée par le créancier divin, la volonté du néant. Le christianisme concrétisait le concept de l’homme – cet animal dressé, malade de lui-même – il donnait à l’homme son essence. C’est donc un travail contre deux millénaires de croyance de faux jours .projet qui serait possible par l’affirmation de soi, le dépassement de l’humanité donc l’avènement du surhomme. L’homme, ou cette conception qu’on a de l’homme, sera mort certes, mais du moins la volonté, qui, sur le règne christianisme était dirigé vers « le néant divinisé en Dieu », le dégout de la vie, le refus d’admettre les conditions de la vie ». Cette volonté sera donc sauvée et transformée en cette volonté de puissance affirmative de l’homme fort, le sans Dieu, le maitre de soi. On doit vivre dans le présent et pas pour le futur, dans « ecce homo », ne rien vouloir de ce qui n’est pas » donc, s’accepter, s’affirmer par soi-même devenir un surhomme en traversant ce font qu’est l’homme. Par contre reste-il à savoir si l’homme ayant trouvé l’absolu de son vécu Dans l’abime du néant aura assez de courage pour détourner sa volonté pointe sur le néant depuis plus d’un millénaire pour se risquer dans le désert de l’inconnu. Oubliant que sa volonté se rabêtit par le poids de cette morale empoisonnée un doute plane mais… la conviction de Nietzsche pour cet effondrement axa venir est de mise. Les esprits libres ne sont, en quelque sorte, qu’un espoir.
LA GENEALOGIE COMME METHODE HISTORIQUE
La généalogie à des origines très lointaines ainsi qu’en témoigne la bible .Elle était jadis réservée à des classes privilégiées qui cherchaient à faire la preuve de leur filiation pour obtenir l’accès à diverses fonctions honorifiques. Actuellement « la science généalogique s’étend à toutes les familles quelles qu’elles soient, et fait passer au second plan les considérations nobiliaires .tout peuple peut rechercher leur ascendance au moins jusqu’aux dix huitièmes siècles en recourant au registre d’état civil, aux registres paroissiaux et aux minutes de notaires. L’histoire s’est familiarisée avec cette discipline qui permet d’expliquer de nombreux faits historiques par les parentés. Méthode que Nietzsche a repris et qualifié lui-même de « vraie histoire ».De fait ne peut-on pas demander en quoi est ce que la généalogie est une méthode ? Ou encore en quoi consiste une telle méthode dans un travail philosophique ? Comment une méthodologie de nature historique peut fonder un projet d’évaluation et de réévaluations des valeurs étudiées ?d’abord, selon Nietzsche la généalogie de la morale est l’histoire réelle de la morale.
« Il s’agit de parcourir, — en posant quantité de problèmes nouveaux, et comme avec des yeux nouveaux, — l’énorme, le lointain et le si mystérieux pays de la morale — de la morale qui a vraiment existé et qui a été véritablement vécue. » Préface, §7.
Cette méthode n’est pas, au sens de Nietzsche, une méthode historique au sens habituel du terme, puisqu’il ne retient de l’histoire que les éléments susceptibles d’expliquer pourquoi une « évaluation » a émergé et pourquoi elle a été soutenue. Evaluations qui sont, dans l’anthropologie nietzschéenne, le résultat d’instinct et d’affect ; elle est aussi pour Nietzsche une quête psychologique en ce sens qu’elle a pour but d’expliquer l’origine psycho sociale des jugements de valeurs. Ainsi l’enquête généalogique n’est donc pas une enquête historique à proprement parler car elle ne vise pas à retracer les chaines d’évènement du passé pour comprendre les causes du présent, au sens de l’histoire, mais elle a pour objectif de découvrir des « types » psychologiques, existants dans des cultures différentes, à des époques différentes, et qui cause les mêmes affects. Par exemple, l'opposition entre maîtres et esclaves n'existent plus de nos jours telle qu'on la trouve dans les civilisations grecque et romaine, mais les états psychologiques produits par une telle opposition continuent selon Nietzsche de se perpétuer dans les évaluations morales contemporaines.
En ce sens la généalogie est une interprétation et non une connaissance, elle pose la question de savoir à partir de quel type d’affects certaines passions, certains instincts ont été évalués. Elle est une méthode d’explication de nos croyances et de nos affects par des recherches d’états psychologiques originels, comme des instincts, des passions, qui sont devenues des types humains. Et qui ont subi des processus divers de réinterprétations, et il s’agit ici de les comprendre. On comprend ainsi le ton polémique du texte : « l’objectif est de nous pousser, par la provocation à s’interroger sur cette origine, pour ensuite proposer peut-être une autre interprétation, qui constitue en soi un acte de pensée ».
EXPOSÉ DES TROIS DISSERTATIONS
Chaîne argumentative de la première dissertation
Première dissertation : « Bon et méchant » et « Bon et mauvais »
Thèse : les valeurs morales « Bon et méchant » et « Bon et mauvais » naissent d’une lutte entre les différentes classes (nobles et forts, esclaves et faibles) composant la hiérarchisation des sociétés primitives.
« Bon et méchant » valeurs morale créées par les esclaves, elles naissent à partir d’un ressentiment, c’est leur réaction vis-à-vis des représailles accompagnant les actions des forts qui ont souvent des répercussions néfastes sur eux. D’où le caractère de la morale des esclaves et faibles, - l’affaiblissement des forts.
« Bon et mauvais » valeurs morales créées par les nobles et les forts, elles ont pour origine une volonté autonome contrôlant ses différentes contradictions internes, c’est l’action de la force qui agit sans contrainte, c’est une affirmation de soi car les instincts, les pulsions… sont les racines de la vie.
* 1 à 3 : critique des psychologues Anglais
§1- Nietzsche essaie de ce qui a poussé les psychologues anglais à entreprendre une étude historique sur l’origine des valeurs morales. « Qu’est-ce donc au juste qui pousse toujours les psychologues dans cette direction.
§2- Les thèses apportées par les psychologues Anglais sont erronées. Les bons génies de l’histoire les ont abandonnés. « Les valeurs morales auraient pour origine l’appréciations des gens d’un acte de par son utilité ». D’où vient l’erreur ?
§3- L’utilisation d’une méthode d’évaluation qui n’est soutenable que psychologiquement. D’où la nécessité d’une nouvelle méthode.
* 4-5 : La méthode utilisée par Nietzsche et l’évolution qu’elle a apportée
§4- Une méthode philologique consistant à rechercher le sens de « bon » dans les diverses langues, « hiérarchisation des sociétés, différenciation des nobles par rapport à l’homme du commun ». Ensuite elles ont été dénotâtes mais le préjuge démocratique empêchait d’entreprendre toute recherche renvoyant à la question d’origine. Hypothèse que le langage naitrait de ces actes autoritaires.
§5- recherche philologique, historique et biologique retraçant dans les différents termes utilisés dans diverses langues des peuples dominant à travers l’histoire (allemands, grecques, latin) pour montrer l’attitude des forts à l’égard des faibles. Hypothèse d’un peuple de noble : « goth » justifiant l’idée de domination et préparant l’entrer d’un terme que Nietzche employer « l’empoisonnement du sang »§9.
* 6-7 : Critique des procédés pour arriver à l’ascèse
§6- la dénotation des mots a contribué à la fasciation des concepts. L’irrigation de simple concept en symbole est un ajout arbitraire au sens propre du mot car l’origine de l’humanité, les concepts n’avaient rien de symbolique (pur et impur). L’ajout fait par les prêtes à ses deux concepts dans le but de justifier des complétements ascétiques, violents et très douleur pour le corps. Les prêtes sont vénérables parce qu’ils ont arrivés à se faire entendre par le peuple.
§7- le ressentiment des prêtes par rapports à leurs évaluations des actions des nobles et de l’aristocratie guerrière a causé le renversement des valeurs dans la morale. L’impuissance d’action nourrit une haine qui a provoqué une révolution dans la morale qui a pour base une divinité suprême : les misérables, les pauvres et les impuissants sont les aimes de Dieu.
*8 : Analyse du symbole du Christianisme
§8- Justification de la méfiance de l’auteur par rapport au symbole dont le Christianisme en est le plus dominant. Les constructions saines peuvent ne pas avoir de bases saines. L’édifice Christianise par exemple, l’amour du Christ pour les hommes au point qu’il l’a conduit sur la croix. Les racines de cet édifice est la haine, -la haine profonde qui a provoqué une réaction dangereuse chez les prêtes que l’on peut considérer comme une sorte de vengeance à l’égard des forts. On a du mal à la saisir un évènement qui se déroule sur une période de temps très longue. Mais la plus dangereuse est leur haine à l’ égard de la vie.
Renversement des valeurs point de départ d’une perversion
§9- Le triomphe de la morale des esclaves a mis l’humanité dans un grand désordre. Par exemple l’idéal du christianisme, un poison violant mais savoureux. L’église comme élément favorisante devient nuisible à son épanouissement car le soupçon qu’il élevé permet l’existence de « libre penseur ».
§10- Parallèle fait entre la façon d’apprécier des esclaves et des maitres, l’amour de ses ennemis n’est possible que par les maitres parce leur capacité à agir fait la force de leur faculté d’oubli et ne pourrait ainsi, prendre au sérieux leurs ennemis. A défaut d’action physique, l’esclave encaisse tout dans son esprit.
§11- les procèdes par lequel les valeurs sont créés dans les deux morales, « maitre: affirmation de soi par opposition à ce qui lui est différents », « l’esclave: la haine et le ressentiment de celui-ci à l’égard du maitre ». Critique de la civilisation qui en réalité, n’effectue qu’un travail de soubassement de l’homme « bon » dans la morale des forts.
§12- Objection de l’auteur pour exprimer ses dégouts envers l’homme décadent, l’homme moderne, l’homme humain trop humain qui se dégénère de jour en jour. Affranchi, le libre penseur est fatigué de ce spectacle dans lequel l’homme se rabaisse de plus en plus.
§13- la mauvaise compréhension de la force. Même la science a commis cette erreur : la force s’actionne. C’est comme si l’individu sans la force ne causerait pas de représailles, c’est comme si l’individu serait mieux sans la force.
§14- un regard souterrain pour démystifier l’idéale ascétique, ou prennent sources toutes les valeurs. Un déguisement total. Il y a un avantage à être faible parce que Dieu l’a ordonné. Ainsi la promesse d’une justice divine contre les forts.
§15- la vie sur terre se dévalorise au profit d’une vie supraterrestre, c’est la grande espérance de ceux qui ont menés une vie de soubassement. Les faibles et purs seront récompenses d’une vie éternelle et les forts et impies seront dans une souffrance éternelle.
Conclusion
§16- le combat est toujours actuel. La morale des maitres tente toujours d’apparaitre mais la morale des faibles beaucoup trop rependue dans la mémoire collectif l’engloutit toujours.
§17- Nietzsche souhaite que d’autres chercheurs pousseront plus loin ce qu’il a entrepris et garde l’espoir dans la résurrection et le triomphe de la morale des maitres. « Par-delà le bien le mal » ne signifie pas « Par-delà bon et mauvais »
Deuxième Dissertation
Origine de la mauvaise conscience ; origine du concept de la faute.
Résumé :
I à III- faculté d’oubli : force active chargé de maintenir l’équilibre psychologique. Création par l’individu d’une force contraire : la mémoire …permet de projection de la volonté dans l’avenir (promesse).
Mais pour instaurer une mémoire, il faut un dressage (moralité des mœurs) dressage dans les différents périodes préhistorique passant par la souffrance, cruauté, car on se souvient de ce qui fait souffrir. La conscience de l’individu souverain (autonome, affranchi de la moralité, maitre de sa volonté est le résultat maitre de c dressage.
1à 4- origine du concept de la faute .le premier rapport des hommes entre eux fut celui ce débiteur créancier. Le concept moral de faute est dérivé de l’idée matérielle de dette. Le châtiment est indépendant du libre arbitre (on ne punit pas un individu car il aurait pu faire autrement, mais parce qu’il a causé un dommage). Équivalence faute –châtiment dépend de la relation créancier débiteur. Pour inspirer confiance, le débiteur s’engage à indemniser son créancier, et s’il ne peut payer, remplacer par quelque chose qu’il possède (sa femme, son corps, sa vie) au lieu du remboursement, on accorde au créancier la satisfaction de faire du mal pour le plaisir de le faire.
6 et 7- analyse de la cruauté : les concepts moraux sont dérivés de cette logique de la cruauté.la souffrance est la compensation d’une dette car l’individu prend plaisir à faire souffrir. L’humanité n’a pas toujours eu honte de sa cruauté. C’est le travail de moralisation des mœurs qui pousse l’homme à avoir honte de ces instincts .dans la douleur, ce qui révolte ce n’est pas la souffrance, mais l’absence de sens. Étude de la solution grecque : la souffrance des hommes était un spectacle pour divertir les dieux.
8 à 11- étude de l’origine de la justice : la valeur « justice » est dérivée du rapport créancier- débiteur, ou un individu mesure sa valeur à celle de l’autre. L’évaluation est la première forme de pensée humaine, tout à un prix, donc tout peut être payé.la justice est une conséquence de cette idée : le débiteur peut payer sa dette d’une façon ou d’une autre. Ainsi la relation créancier-débiteur régit aussi les rapports dans la communauté .cette dernière assure paix et sécurité à ses membres en ce sens qu’ils ont une dette envers elle (idée retrouver dans l’apologie de Socrate). Le débiteur qui ne paye pas ses dettes viol le contrat qui uni les membres de la communauté, il est mis hors la loi, c’est un ensimais la dureté du châtiment est inversement proportionnel à la puissance de la communauté. En effet, plus elle est puissante, moins les mauvaises actions des membres sont dangereuses pour elle. Ainsi est née la distinction entre la personne et le délit. On ne traite plus celui qui commis une action contre la loi comme un ennemi, c’est son action qu’on juge (de même chez les créanciers). Ainsi la justice en vient à s’annuler elle-même (stade suprême = grâce).Nietzsche critique la théorie de Dühring, qui dit que la justice dérive tout entière du sentiment de vengeance.il faut distinguer deux types de justice : active et réactive.la justice réactive prétend instaurer une égalité abstraite, contraire à la vie. Tandis que la justice active s’efforce d’apprendre l’individu à maitriser son ressentiment; la loi est créé pour détourner l’attention de l’offense individuelle vers une désobéissance à la loi.la justice active vise à modérer l’inégalité inhérente à la vie.
12 à 13- conséquence : l’origine et le but du châtiment doivent être distinct. On a tendance à attribuer comme causes aux choses l’utilité qu’elles ont, leur but. Or ce n’est pas du tout la même chose .le but attribué n’est que le symptôme d’une maitrise de cette chose par une force, mais d’autres maitrises sont toujours possibles. Critique du préjugé démocratique qui refuse de prendre en compte toute idée de domination. Illustration par la définition de la vie : ce n’est pas une adaptation au milieu mais une affirmation de la volonté de puissance, donc une modification du milieu. Sinla cause du châtiment est toujours la même, les buts sont variables .aujourd’hui, synthèse de tous ces buts…multiples buts : empêcher le coupable de nuire, dédommager un individu lésé, isolé l’individu troublant, inspirer la terreur aux autres pour les empêcher de faire de même, occasion de fêter, créer une mémoire…et.
14 à 18 –origine de la mauvaise conscience : critique d’un préjugé populaire : la mauvaise conscience n’est pas un effet du châtiment. Au contraire, tel qu’il est en réalisé, le châtiment empêche le développement de la mauvaise conscience. Étude de la conscience du malfaiteur (référence à Spinoza). Devant son châtiment le malfaiteur n’a pas mauvaise conscience, il ne regrette pas son acte, mais que son entreprise ait échoué. L’effet du châtiment =mauvaise conscience, mais à l’augmentation de l’intelligence, la volonté d’être plus prudent. Châtiment = homme meilleur, mais à homme plus avisé.
La mauvaise conscience selon Nietzsche est une maladie grave, due à une modification brutale du mode de vie. Ses instincts naturels, désormais inutiles et difficiles à satisfaire le retourne contre lui. L’homme est malade de lui-même. Deux conditions à cette hypothèse : transformation du mode de vie = brutale et non progressive, et cette transformation fut comme un acte de violence : création d’un état par une horde de barbare, et non suite à un contrat. C’est chez ceux qui se sont vus imposer cet ordre nouveau que s’est développé la mauvaise conscience, leur volonté de puissance étant nécessaire et refoulée.
La volonté de puissance est à l’origine de la création de l’état et de la mauvaise conscience. D’un côté elle s’exerce contrée les autres hommes, de l’autre elle ‘exerce contre soi-même .il y a un plaisir de la mauvaise conscience, plaisir de la cruauté.
19 à 23- spiritualisation de la mauvaise conscience : le rapport créancier débiteur gère aussi le rapport les relations entre générations actuelles et ancêtres. Les générations actuelles se sentent redevables envers leurs ancêtres, des quels ils pensent tenir leur puissance. Plus la tribu est puissante, plus le sentiment de dette et la crainte de la puissance des ancêtres augmentent, jusqu’ace que les ancêtres les divinisés. L’origine des dieux est donc dans la peur de sa propre puissance, que l’homme attribue à ces ancêtres pour s’en décharger. Les dieux sont donc les créanciers des hommes .augmentation du sentiment de dette proportionnellement à l’augmentation de la puissance des dieux. Le stade ultime est celui du dieu chrétien, apparu avec la création des empires universels. Inversement, le déclin de la croyance en Dieu devrait entrainer la disparition de la conscience de dette. L’athée ne croyant plus en Dieu, il n’en serait plus débiteur : il trouverait ainsi une nouvelle innocence. Le problème à cela vient de la moralisation de la conscience de la dette envers Dieu qui rend impossible la libération des athées envers toutes dettes. Iles impossible de se délivrer de la dette .solution du christianisme : Dieu se sacrifie par amour pour l’homme, son débiteur (débile selon Nietzsche)
L’hypothèse religieuse est donc une invention de l’homme de la mauvaise conscience. C’est un moyen de se faire souffrir au plus haut degré : la création de Dieu s’oppose à tous les instincts naturels, à l’affirmation de la vie.
Mais toute la religion n’est pas forcément une aggravation de la mauvaise conscience. Opposition entre la religion grecque et la religion chrétienne. Dans la Grèce antiques, les crimes sont considérés comme des coups de folie des dieux, et non comme un pêcher. Les dieux étaient donc responsables de la faute, et non du châtiment comme le Dieu chrétien. Ils étaient un moyen de ne pas avoir mauvaise conscience.
24 à 25 – Tentative de guérison de cette maladie pas impossible, mais difficile, car l’homme a l’habitude de la mauvaise conscience et du refoulement de ces instincts naturels, et tous les hommes « bons » seront comme lui .pour une guérison, il faudrait du nouveau d’homme, les esprits libre. C’est Zarathoustra, le sans-dieu.
Troisième dissertation
Chaîne argumentative de la troisième dissertation
- §1 à 3
Il débute la dernière dissertation par une question pour ensuite exposer la diversité du sens de l’idéal ascétique chez les poètes, les prêtres, les philosophes et les artistes. Fait qu’il explique en tant que caractéristique de toutes volontés humaines. Cherchant un but, une cause, ce qui mènera à une volonté du néant divinisé en Dieu.
- §4 à 13
Dans cette partie, il questionne le sens de cet idéal qui vise le mépris de soi et le dégoût de la vie. Il expose ainsi l’idéal chez poètes, philosophes, artistes et prêtres. Définissant ainsi la trilogie de ce cercle corrompu : la chasteté, la pauvreté et l’humilité. C’est donc la vie contre elle-même.
- §13 à 22
L’homme ici fait figure d’animal malade, empoisonné par le poison du christianisme véhiculé par des gardes malades, encore plus malade, que sont les prêtres. Ce que favorise la civilisation. Concernant le remède c’est de se méfier de ce poison et de ne le regarder qu’avec répugnance. Car les gardes malades ne s’assurent que de consoler la maladie pour perdurer sa vie en nous. Le prête abrutit, et même plus que lui. Fuir l’esprit troupeau, la compassion car le sentiment de culpabilité est leur fort.
- §23 à 26
Il analyse pour trouver un conçurent à l’idéal ascétique. Pas la science car elle a l’illusion de la vérité qui n’est qu’utopie. L’art est le possible rival car en lui règne le mensonge.
-§27 à 28
Il énonce la loi sur laquelle il mise pour une destruction certaine de la morale chrétienne. « Tout finit par s’autodétruire ». Quand la vérité s’estompera à elle-même. Ce qui mènera à la déduction qui tuera la morale : » que signifie la volonté de la vérité ? ». Et oui, l’idéal est très puissant pour avoir autant perduré. Il donne à l’homme un sens à son ennui, ce qui ne se synthétise que dans le fond de l’absurde : l’espérance.
COMPTE RENDU DE LA TROISIEME DISSERTATION
La troisième dissertation, posée en tant que question, se développe en 28 aphorismes afin de répondre á la question et ainsi, analyser cet idéal en puissance qu'est l'idéal ascétique. Il constate que cet idéal est ancré chez quatre types d'hommes: les poètes, les artistes et par-delà les pires, les prêtres et les philosophes. Déjà, ne faut-il se demander ce qu’est l'idéal ascétique?
Au départ, c'est une pratique des lois morales, une philosophie socratique érigée en système de pensée chez les cyniques et les stoïciens. Sa pratique entraine un amour de soi et non un mépris de soi comme le figure le christianisme. Pour les stoïques, en raisonnant sur la signification de l'ascèse en tant que liberté intérieur nécessaire à la pratique de la vertu. Chez Nietzsche, (23eme Aho. De cette dissert.) C’est la volonté d'atteindre une perfection spirituelle, qui exige le détachement des contraintes, peines et plaisirs de ce monde. Pour les prêtres, le plus puissant des malades, c'est un instrument de puissance car cet idéal a aussi sa volonté de puissance. Néanmoins, elle est négative du fait qu'elle va contre les instincts, contre la vie. Comment? Rester dans un état contemplatif, ce qui accorde à leur âme l'obsolète nécessaire. C'est une antithèse de la vie. Travaillant son métier d'empoisonneur pour oublier sa souffrance, faire preuve de l'amour merveilleux du Christ, niant la vie, pour son prochain. Ils sont à l'origine d'un déni de la réalité et d'un ressentiment avec le rapport créancier/débiteur, inversant ainsi les valeurs dans un contexte chrétien, ce qui impliquera la croyance en une place dans l'arrière monde qu'on doit gagner ici-bas. D'où l'astuce qu'ils ont usée pour rendre le monde malade et faible. Chez les philosophes, l'ascétisme prend la forme du nihilisme du monde sensible au profit d'un monde idéal où il peut se construire un but et un sens. Souvent il veut fuir une torture, une peine ou même un désespoir. Chez le poète il paraît confus, cependant l'artiste crée toujours sous la bannière d'une philosophie ou une morale quelconque. Il n'a pas manqué de soulever l'ascèse de son ami Richard Wagner quand il présenta son Parsifal à Beyrouth en 1876. Pour les écrivains, Kant fait figure d'un contempteur de la vie terrestre avec sa thèse du beau comme ce qui plaît de façon désintéressée en mettant en relief la conception de Stendhal qui présente le beau comme promesse du bonheur. Le problème réside dans le fait que la conception Kantienne, partagée par Schopenhauer, met de côté la sensualité, la passion donc calme la volonté. Et par rapport à ça le caractère qui définit bon nombres de philosophes de ce genre est une tendresse pour l'idéal ascétique. Il faut, en ce sens, rappeler que la philosophie doit à la religion ses premiers pas. Ce qui ira gâcher tout, c'est la trilogie qui conditionne la religion. C'est-à-dire chasteté, pauvreté, humilité. On se rappellera du sermon sur la montagne (heureux les pauvres en esprit). A cela on apposera la direction que Nietzsche proposa dans, Par-delà le bien et le mal Aho. 41, pour une éventuelle indépendance de l'esprit par rapport aux préjugés et aux valeurs d'esclave qui handicapent la volonté de puissance positive, qui énonce le fait de ne s'attacher á rien, si ce n'est qu'à soi ou ses instincts vitaux. Ainsi seul on aura la chance d'être des philosophes de l'avenir qui sera l'homme des temps de l'esprit libre.
L'idéal ascétique juge la vie comme une erreur par rapport au péché originel et prospère partout dans le but d'amener l'homme à son dégoût. D'ailleurs il a la vérité absolue, celle du Dieu vivant. Cet idéal a rendu l'homme malade de lui-même par la civilisation et cet apport merveilleux du christianisme, avec l'amour mis sur croix (car il a tant aime le monde, qu'il a donné son fils unique pour nous délivrer, Jean 3v16). Dès lors, une rançon qu'on paie bêtement de notre vie, la mauvaise conscience, la montaison de l'âme, le sentiment de culpabilité, l'anéantissement de l'esprit, le mépris de soi chez Saint Augustin dans son dei cive. Ainsi il devient chrétien, décadent à un point d'accepter son abêtissement. Ainsi, celui qui aura l'observation psychologique que réclame Nietzsche ne demandera-t-il pas s'il n'existe un idéal qui concurrence l'idéal décadent? Pas la science car ils sont de mèches dans son absurde de procédé á une surestimation de la vérité. En dehors du fait de son objectivité qui fait abstraction des instincts, des passions. Pourtant l'art paraît pour Nietzsche un meilleur conçurent. Car, il faut l’entendre. Seule la pratique du mensonge peut nous empêcher de mourir de la douce vérité de l'idéal malade. Du moins, une fin de cet idéal est possible car selon une loi naturelle tout finit par s'autodétruire. L’idéal ascétique s'autodétruira lorsque l'instinct de vérité se tournera vers l'instinct de la signification de la volonté. Ainsi la morale mourra d'abord, car sa chute engendra celle de Dieu ou du christianisme même. Quand elle est sa base. Et, si l'on va plus loin, la mort de l'homme en soi. Celui que cet idéal a promis un salut et a donné un sens à sa vie, celle du néant: en lui donnant une cause à sa souffrance. Ce fait est survenu par son "horreur vacui", préférant de loin la volonté du néant que pas de volonté du tout. Nietzsche affirme ainsi l'existence d'une volonté de puissance (négatif) de cet idéal et la victoire des faibles. Ce qui peut paraître absurde mais le schéma est plutôt simple. Le faible tend vers une attitude grégaire car se définissant faible par rapport à celui qui affirme sa volonté de puissance. Qui lui, tend vers une attitude aristocratique car il n'a besoin d'appui que ces instincts, se définit ainsi maître. Que doit-on comprendre? Nietzsche nous dit dans la première dissertation que, ayant cette attitude d'esclave et ne pouvant s'affirmer face au maître il cultive une profondeur qui lui permettra de mieux piéger le fort car lui, est seul. Malgré tout, Il reste convaincu qu’un jour viendra où l'idéal s'effondra par lui-même. Lui qui a rendu l'homme malade de lui-même, l'homme qui mine son propre dégoût, cette lassitude de la vie par une mauvaise conscience divinisée par le christianisme dont l'essence, la base est la morale. Ainsi sera possible l'amor fati. Car le terrain sera enfin préparer pour l'avènement du surhomme. Mais, ne serait-on pas en droit de demander si le projet nietzschéen ne vise pas une fin utopique? En tout cas, il aurait écrit un livre qui sondera la valeur des valeurs chrétiennes.
Sources consultées
Ecce homo
Humain trop humain
Par-delà le bien le mal
Crépuscule des idoles
Antéchrist