Pourquoi vit-on? Une question problème qui, depuis toujours, a toujours mis son véto sur la raison humaine. On dit comme ça parceque c'est la seule qu'on se tue à affirmer. Mais bon! On ne peut pas être là pour critiquer. Ça non! Autrepart ce problème en implique un autre. Celui de la mort qu'on annonce à la fin de la vie. Ce qui peut paraître plutôt paradoxale si on veut penser au principe polarisationnel des choses. 1 reste 1 malgré la fausse-abstraction qu'on peut monter par rapport à un autre chiffre sur 1.
Qu'est-ce que cela doit vouloir dire? Il faut dire que cela renvoie à la question de la mort. La mort comme fin de la vie. Ce qui parait, qu'on le dise, absurde. Absurde au sens où le concept Vie ne peut pas impliquer celui de la Mort parceque la vie est ce qui renvoie au fait d'être et la mort du non-être. La vie est ce que nous voyons tous les jours et partout. C'est le temps. Et la mort c'est ce qui n'est plus. En ce sens, a-t-on jamais connu la mort? Ou même assisté simplement? Ce qui nous étonnera si on tient en vie notre logique. Une chose ne peut pas ne plus être. La chose ayant atteint sa désuétude se décompose en une autre sorte d'existance (ce qu'on appelle malheureusement mort) et en alimentant d'autres existences (étant exposé à la nature d'autres existences ou espèces mange cette carcasse en désuétude ou en état de déclin). Ainsi il faut comprendre que ce que nous prenons pour la mort n'est qu'un changement d'état. La maxime de Lavoisier en porte le témoignage vivant: Rien ne se perd tout se transforme. Delà pourquoi avoir peur de mourir en général? A cela on trouve trois réponses générales:
1- l'arrivisme qui voudrait que son existence ne se termine, comprenant que c'est mort un point d'arrivé.
2- la sensation du non fait qui pousse à regretter son temps mal-usé à son goût.
3- à cause des contes mythiques sur ce déclin qu'on nomme fautivement mort.
Donc ce qu'on appelle comme mort n'est que le déclin d'une existence quelconque, humain ou non, vers d'autres états. Autre part on doit se juger bien ingrat nous les hommes pour ne pas accepter ce déclin. La nature nous loge, nous nourit et tout. Il faut lui en rendre la monnaie. Notre corps est un moyen bien noble de se faire gratitude. Comme les poules que l'on nourrit et loge pour les manger ensuite. Ce qui devient la normale. Cela dit la mort c'est la fin, le néant, ce qu'on a jamais vu. Quant à la vie c'est ce qui est. Tout simplement. Ainsi il faut retenir que ce qu'on appelle mort n'est qu'un déclin ouvert sur des existences possibles. La vie est... Et ne se réduit pas à l'homme mais peut-être au temps. Si on veut, une vie (pris pour existence) peut bien avoir une fin qu'on nommerait bien mort mais la vie en soi, elle qui implique tout ce qui est, ne peut être précédée de la mort.
Quant à ceux qui disent ce qui se cache après ce qu'on appelle mort, il faudrait bien les traiter de fou si on était des p'tits insolents. Mais ça n'est pas notre type! Nous leur demanderons plutôt comment font-ils pour prétendre savoir ce qu'il peut y avoir après cette vie sans pour autant n'avoir jamais été mort. Sacré paradoxe mais ils diront que c'est la foi. Et quelle foi! Pour le moins, ceux qui ont un restant de respect en eux pour la raison ne donneront que des hypothèses vivantes. Sans prendre notre ignorance et le décorer en foi pour des raisons bien ingrates comme beaucoup le font. Car face à l'ignorance on a deux choix: la comprendre ou nous mentir par peur ou prétention intellectuelle.
Après quoi, pour le bonheur de ceux qui veulent on pourra répondre aux deux interrogations de nos premières lignes de la sorte:
- pourquoi vit- on?
* bah pour mourir
- pourquoi meurt-on, ou mieux, pourquoi décline-t-on?
* juste parcequ'on a vécu/existé vieux frère.
Parcequ'il faut vivre comme on meurt. Comme ça!
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