12 avr. 2017

Le "bon Dieu"! Abus de langage!

Y a des choses ici-bas qu'on connaît malgré nous... La sensation de cet air qui frole nos narines, la faim du monde et tous ces particuliers qui nous donnent ce qu'on appelle vie jusqu'alors. Et derrière ça, il ne peut y avoir ce bon vieux hasard pour beaucoup. Pour cela on a proposé le mot Dieu. C'est même l'usage. Ou même, comme chez tous ceux qui en abusent, le bon Dieu. Dirait-on une absurdité? Dumoins, il faudrait se donner des bases pour oser affirmer un tel propos. Question de probité quoi.

Dieu, pour débuter, est un être d’essence surnaturelle à qui la tradition créationniste octroie la création de tout ce qui est. Pour mieux, c’est un être dont la bonté n’a d’égale qu’elle-même, ainsi que toutes ses qualités. L’infiniment puissant! Au sens positif du terme car une norme illogique extrême veut qu’il soit incapable du plus petit mal qui soit (surtout présent du côté des chrétiens). Ce qu’appuie la thèse du libre arbitre. Mais la logique n’est bonne pour untel que quand cela lui sert. Et c’est comme ça. Alors si on veut renouer les compréhensions selon les règles de l’altérité, ramenons le débat sur un terrain dont la promptitude est trop ample pour être ignorée: la vie.

Ce qui ramène à une maxime assez plaisante de votre blogger qui dit que la nature, la nôtre, est la première condamnation. Maxime que nous pouvons distinguer dans le regard de chaque infirme, chaque malade, chaque malheur qui rend lourd tant d'existences. Les SDF, les orphelins et toute cette misère qui somnole autour et dans toutes nos banlieueus. Avec un petit rétro, on pourrait se demander pourquoi crier bon Dieu si toutes ces... Affreusetés sont loin d’être des faits de bonheur. Et ouf... Donc si Dieu est une toute puissance, il est aussi puissant en tant que que bon Dieu qu’en tant que  mauvais Dieu. Pour le Poids et en honneur du titre infini. C’est la volonté de Dieu comme on dit! Et ça en bien ou en mal. Dès lors dire bon Dieu ne reste condamnable que si on place le concept dans l'absolu car Dieu étant infiniment bon et infiniment mauvais. Un relativisme est donc conseillé pour éviter le mot de trop qui changera le sens. Dieu, c'est déjà beaucoup. Autrement dit, le supposé Diable est sa limite au sens où il serait le mauvais Dieu. Autant puissant que lui à sa façon, i.e. son adversaire éternel. Ce qui effacera la thèse du monothéisme. Problème linguistique plutôt Haïtien.

Et loin de mettre en question l’existence de Dieu (dans le respect de la thèse aristotélite), on doit dire que nier l’existence de Dieu fermement parait plus qu'absurde car nul ne sait. La vie semble ne pas  donner lieu de réponse à ce problème. Mais heureusement la mort est là, une voie possible du savoir à ce propos. La seule qui puisse peut-être s'y figurer. Et le plus rassurant dans tout c’est qu’on y passera tous donc qu’on ne s’affole pas. D’ailleurs qu’on le veuille ou non, c’est une hypothèse née de l’ignorance et de la sublimation du vécu. Sur ce coup là il ne faut pas manquer de saluer la thèse la plus humble que pouvait formuler un chrétien jusqu’alors, celle de Pascal.

Que la chrétienté ne nous condamne.

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