19 avr. 2017

L'art de ne plus être pauvre

Triste ironie que de voir des crève-la-faims réciter le Notre père avec une fougue qui ne trouve opposition que dans le psaume23 en ignorant que le pain est ici mais entre les mains du petit groupe que l'système choisit. Comment peut-on encore se laisser presqu'entièrement sur la conscience de l'éspérance alors que le bien-être devrait être une construction de sueurs et de sacrifices? Est-ce donc par incompréhension ou illogisme? Heureusement nous sommes assez bien élever pour laisser ses questions planer. Le monde nous pardonnera peut-être pour ça car à force de croire en Dieu on finit par se donner les privillèges qu'on l'attribut. Le pardon, c'est donc ici. La vie, est ici. Sur terre! D'après ce qu'il m'est donné de comprendre. Alors comment peut-on, une fois de plus, essayer d'aller jusqu'à leur morale?

Nous dirons CAPITALISME pour cette fois. Pourquoi? Simplement parceque c'est ce système est partout. On le prendrait pour abus de langage, comme ceux qui disent Bon Dieu, mais c'est assez loin d'être cela. Le capitalisme est un système qui est partout parceque c'est celui qui définit mieux la personne humaine dans son égoïsme latent. On l'est tous et malgré tout. Pour faire moins abérrant prenons le capitalisme comme système concret où on a toujours trois types de gens: ceux qui luttent pour leur pain en suant pour de la crasse-à-coller à la misère tout le temps, ceux qui ont le moyen d'avoir du pain, et ceux qui veulent croire qu'ils peuvent y arriver. Ce qui est quelques fois vrai. Alors regardons de près!

Si on ne veut se mentir il faudrait se dire, vu l'extension qu'a pris cette idéologie et la sectarisation des humains, que ces trois types de gens sont devenus indispensables pour toutes les générations à venir pour éviter le chaos. Pourquoi?

    - Primo, un monde où tout le monde serait riche serait chaotique au sens où personne ne travaillerait pour personne ayant le privillège du capital. D'où l'importance de la pauvreté. Elle empêche le chaos. Puis les révolutions n'ont jamais fait qu'alléger. L'égalité est un terme qui s'est perdu avec le développement... Tout comme  le mot atmosphère. Le monde est trop développé pour loger uni statu-quo interpersonnel. Nous n'avons les mêmes soucis et se rejoindre est un autre problème. La robotique pourrait être une porte de sortie mais la dépendance robotique tuerait l'humanité et transformerait ce monde comme un game boy dangereux.

     - Deuxio, au cas où l'on pourrait penser à une révolution mordante contre ceci nous dirons que l'église est lá spécialement pour ça. Il faut suer en se disant que Dieu le veut ainsi, espérer sans oser pouvoir, prier au lieu de s'approprier et respecter même dans l'irrespect. En gros la Résignation puisque le royaume céleste est à gagner donc fi à ce monde-ci. Les vrais lunatiques ne devraient être des citoyens car ce qu'ils défendent n'est pas ici-bas. Ce qui pourrait nous amener à demander si l'église ne devrait arriver jusqu'à l'adolescence chez l'humain?

Autres que ces questions, pourquoi il y aura toujours ces gens qui colleront toujours à la crasse si une éventualité n'efface ce particulier de leur caractère? Loin de crier religion, nous répondrons Habitude. Il y a des gens qui se laissent prendre dans le piège de la survivance et l'illusion d'être confortable en gagnant de quoi payer le loyer, le ventre et le nécessaire au jour le jour au lieu de risquer-briser cette monotonie afin d'établir un projet de vie à long terme, de non-dépendance, du confortable non-illusoire qui donne le choix entre sortir pour jouer le dur un jour et se coucher pour jouer le paresseux un autre jour. Ce droit il faut le gagner, celui d'être paresseux, de choisir un horraire à son gré. Ce droit peut porter le nom de commerce, une autonomie économique qui demande le risque d'entreprendre.

Ainsi mieux vaut se payer que se faire payer. Le monde devrait considérer cette maxime car les Manuel comme dans Gouverneur de la rosée ne courent plus les rues comme avant. Alors faites-vous ce cadeau, soyez votre Manuel parcequ'on aime trop la sensation de laisser notre pain, l'éducation de nos enfants, nos fréquentations, à la merci du salaire qu'un patron décide. Par ailleurs, l'habitude nous est souvent trop douce pour essayer d'avoir ce peu de liberté hors d'elle. Kant dirait que l'homme a toujours besoin d'un maître et sur beaucoup il aurait raison. C'est comme ça! Même beaucoup de ruptures sont la cause d'une incapacité de surmonter une routine qui a germée. Il faudrait donc essayer de ne pas se perdre dans l'habitude en optant pour la voix de l'innovation en se souvenant qu'il y a des gens pauvres et des riches, des gens qui choississent et d'autre qui se laissent choisir. Mais ce qu'on doit se dire c'est qu'on choisit toujours notre présent par nos passés, d'une façon ou d'une autre. En ce sens soyons de ceux qui se choisissent eux-mêmes.

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