Vivre c'est déjà bien... Se lever et choisir de faire ou ne pas faire, voilà une de ces petites choses qui nous permet de se réveiller malgré la vie... et ce qu'ilby a avec. Liberté! L'aspiration vaine de chaque humain. Pourtant on se contente bien de ce que nous offre la société. C'est aussi ça qu'être humain. après tout, qu'y pouvons nous. C'est aussi ça cette vie.
Outre ces particuliers, il y a de ces positions que nous imposent la vie qui peuvent être ces autres petites choses qui nous donnent la nostalgie du sommeil, de ce rêve qui nous donne ces milles libertés que notre vie nous impose et ces autres que notre entourage nous impose, par trop d'émotions ou par pitié. Ainsi quel sens peut prendre la vie quand une infirmité corporelle nous limite aux petites choses? D'accord, les plus grandes montagnes sont faites de petites pierres mais ces petites pierres cohabitent avec d'autres plus grosses. Et ces ça qui rend lourd la vie de ceux qui sont là, las de n'avoir plus le choix entre se coucher ou se lever, escalader une montagne ou caresser les plaines, regarder courir le temps en sachant qu'on peut faire mieux. Las de ne plus l'avoir que dans les yeux d'un déjà muet, que dans un rêve que notre réalité nous enlève à chaque réveil et chaque désillusion. Une désillusion est bien commune dans ce genre d'existence: la famille.
Famille comme entourage et assistance, famille comme leur regard qui maudit l'infirmité, famille comme chaque personne qui dit que tu dois cesser d'essayer parceque ce temps a été révolu par ton présent. Un présent qui loge dans le quotidien de chacun mais qui t'a choisi.
Dans ce cas il faut regarder quel handicapé on est parcequ'on a toujours le choix: celui qui regarde Cannaan avec l'espoir d'y arriver ou celui qui le regarde sachant qu'il n'y arrivera qu'en penser. Dans le cas premier vivre est un acte compréhensif tant qu'on pense pouvoir en assumer le nécessaire dans la mesure du possible.
Dans le second vivre est un type de suicide bien cruel et stoïque car une bonne espérance de demain rend la vie vivable. Mais malgré tout, qu'on vive ou qu'on meure tant que le choix est assumable le reste peut venir après.
Dès lors doit-on se laisser abattre par une telle situation et laisser le temps parler? Doit-on témoigner du courage de ces gens qui supportent le monde, leurs incapacités avec? Doit-on condamner la voie du suicide qui semble aussi courage que lacheté? Ou doit-on seulement s'adapter pour mieux construire un type de vie qui accepte nos incapacités apparentes?
En passe de tout et ces pensées il faut songer que l'homme ne cherche que son bien-être, qu'on a toujours le choix et que vivre le choix, c'est le plus compliqué.