10 sept. 2017

Le Handicap ou La liberté amputée

Vivre c'est déjà bien... Se lever et choisir de faire ou ne pas faire, voilà une de ces petites choses qui nous permet de se réveiller malgré la vie... et ce qu'ilby a avec. Liberté! L'aspiration vaine de chaque humain. Pourtant on se contente bien de ce que nous offre la société. C'est aussi ça qu'être humain. après tout, qu'y pouvons nous. C'est aussi ça cette vie.

Outre ces particuliers, il y a de ces positions que nous imposent la vie qui peuvent être ces autres petites choses qui nous donnent la nostalgie du sommeil, de ce rêve qui nous donne ces milles libertés que notre vie nous impose et ces autres que notre entourage nous impose, par trop d'émotions ou par pitié. Ainsi quel sens peut prendre la vie quand une infirmité corporelle nous limite aux petites choses? D'accord, les plus grandes montagnes sont faites de petites pierres mais ces petites pierres cohabitent avec d'autres plus grosses. Et ces ça qui rend lourd la vie de ceux qui sont là, las de n'avoir plus le choix entre se coucher ou se lever, escalader une montagne ou caresser les plaines, regarder courir le temps en sachant qu'on peut faire mieux. Las de ne plus l'avoir que dans les yeux d'un déjà muet, que dans un rêve que notre réalité nous enlève à chaque réveil et chaque désillusion. Une désillusion est bien commune dans ce genre d'existence: la famille.
Famille comme entourage et assistance, famille comme leur regard qui maudit l'infirmité, famille comme chaque personne qui dit que tu dois cesser d'essayer parceque ce temps a été révolu par ton présent. Un présent qui loge dans le quotidien de chacun mais qui t'a choisi.
Dans ce cas il faut regarder quel handicapé on est parcequ'on a toujours le choix: celui qui regarde Cannaan avec l'espoir d'y arriver ou celui qui le regarde sachant qu'il n'y arrivera qu'en penser. Dans le cas premier vivre est un acte compréhensif tant qu'on pense pouvoir en assumer le nécessaire dans la mesure du possible.
Dans le second vivre est un type de suicide bien cruel et stoïque car une bonne espérance de demain rend la vie vivable. Mais malgré tout, qu'on vive ou qu'on meure tant que le choix est assumable le reste peut venir après.

Dès lors doit-on se laisser abattre par une telle situation et laisser le temps parler? Doit-on témoigner du courage de ces gens qui supportent le monde, leurs incapacités avec? Doit-on condamner la voie du suicide qui semble aussi courage que lacheté?  Ou doit-on seulement s'adapter pour mieux construire un type de vie qui accepte nos incapacités apparentes?

En passe de tout et ces pensées il faut songer que l'homme ne cherche que son bien-être, qu'on a toujours le choix et que vivre le choix, c'est le plus compliqué.

8 sept. 2017

Irma ou les États-Unis

un cyclone de catégorie cinq(5)  est le plus haut niveau dénommé que peut prendre ce type de manifestation dans un cadre météorologique. Alors, de quoi il en est?

Un cyclone est une manifestation météorologique, une tempête qui balaie la terre ou la mer en tournoyant sur elle-même . Il se produit en raison d’une disposition circulaire du vent, lorsque de l’air se trouve poussé par en haut, et qu’un fort flux de vent se crée, incapable de s’écouler sur les côtés, à cause du foulage de l’air tout autour, donc de la chute de la pression atmosphérique.  C' est donc un contre-sens. Cependant c'est le milieu qui le rend reconnaissable à cause de la trouée des 25Km qui se forme au second dégré, qui est strictement calme. C'est l'oeil du cyclone.

Il provoque des dégâts de sortes variées, allant des emportements de matériels, des glissements de terrain, jusqu'aux inondations. Le cyclone Bhola des années 70, le 22 novembre, le plus grand exemple de désastre cyclonique qui a enregistré environs 500.000 morts au Bengladesh pourrait nous donner une idée sur les conséquences.

Pour revenir à nous, tout de suite après Harvey, depuis son observation considérable le 1e Septembre par les grands centres météorologiques, Irma intervient sur le sécteur de l' Atlantique-Nord, frère du Pacifique Nord-est, dont les pays visités comme St-Martin, Barbade, Portorico ou même Haïti font partie. Sécteur surveillé par le National Hurricane Center  (NOAA) où le drame est assez considérable du point de vue matériel comme humanitaire. Haïti jusqu'alors aucun morts, à Portorico environ six morts, à St-Martin 10... Pour des pays de ces niveaux il faudrait s'affirmer chanceux et passer l'éponge mais faudrait-il en rester là et se faire son propre démon? Ne faudrait-il pas regarder ce qu'il y a derrière? Essayons de voir.
  En général il y a:
- L' avant-Cyclone où l'on prépare la venue du cyclone.
- Le cyclone où l'on l'affronte.
- Ensuite l'après-Cyclone où l'on essaie de s'en remettre.
Mais s'en remettre ou affronter, tout dépend du niveau de vulnérabilité. Et quel, dans notre zone, est le pays le mieux placé structurellement comme économiquement pour le faire? Est-ce un simple hasard? L'affirmer serait bien suicidaire, car comment se construit le capital le plus souvent? Par l'autre non? Et trouver cet autre ne nécessite-t-il pas un regard vers l'histoire qui fera remarquer que seul celui qui a le moyen peut dévaster notre atmosphère?

Mais tout n'est pas la chose, le dernier rapport du Groupe Intergouvernemental d'Experts du Climat met en relation Le rechauffement climatique et les perturbations météorologiques. Un fait intéressant mais on voit bien la position des États-unis sur la chose du combat contre le rechauffement. Son économie est basé sur ce rechauffement, les chiffres le prouvent. Nous n'irons pas là, jusqu'à condamner l'évolution technologique directement. Mais les choses laissent à voir que si les choses continuent ainsi, un jour comme celui-ci, après un autre Irma pire que celui-ci, le monde défavorisé serait contraint de payé un air qu'il n'a pas vraiment pollué. C'est ce qu'on leur fera croire. Mais le pouvoir les amis! Le pouvoir! Et quand on dit USA, ne voyons pas seulement USA mais essayons de voir USA comme tous les pays dont les assises n'ont qu'un point commun: une production basée sur la dévastation de l'environnenment.

Devons-nous nous indigner? Ça, c'est un autre débat, le reste est à venir avant. Le monde n'est pas encore prêt pour cela. Tout de même, espérons le.

A tous les victimes malgré-eux car leur sort est ainsi planifié.

14 août 2017

Le kompa

Le kompa, un petit sourire sur l'identité haitienne

Tout d'abord,c'est quoi le kompa?pour Douby Isnord, chanteur de system band, "c'est une musique nègre" (dans une inter view).

Pour essayer d'aller plus loin,testons son dérivé. Pour ce, nous devrions aller jusqu'á Némour J.B. Ainsi, l'histoire c'est quoi?
Faut dire que la musique française a toujours influencé la musique haitienne. Avant les années 50,on jouait du jazz, les traditionnelle (country, boula) et les mérengues dominicains de l'epoque. Neymour et Webert sicot, tous deux, à "coronto international", se séparent pour le bien d'haiti et sa musique.Webert á la tête de "latino", lui à "coronto" qu'il quitte pour enfin donner ce qu'on appelle maintenant "kompa". Le kompa comprenait un full band à l'époque, percution, vent et tout . Surtout le Saxo Alto. C'était l'heure du "Kompa direct". C'est donc une version non-speed des méringues de st Domingue avec une tendance de la musique afro-antillaise mais avec comme particularité le remaniement des rythmes de percution sur une base de 4/4 au lieu du 2/2 du "Tipico Cibaëno". Les battements de mesure ont une base 5- bref...
Vers les années 60, beaucoup de mini jazz prennent vie et ne sont pas des full-band comme Tropicana ou Septentrional.
[03/08/2017 à 18:40] Kouz Kado: Épris du yéyé français á l'époque, qui fait un succès inquiétant, comme skan-shah ou le Shleu-Shleu, premier Mini-Jazz (22 déc. 65). Ce qui fait le malheur de l'accordéon. De lá commence un bouillon sortant de septentrional, qui fètera ses 65 ans le 5 aoút, au Tropicana jusqu'au Coupé cloué, les combo et les band.
En 70 on voit le compas dominé les antilles comme martinique guadeloupe, par les Septen ou les Tropicana. Ce qui s'acheva avec la force du Zouk aux année 80.
Entre temps il faut préciser que jusque lá, Kompa était aussi social et que politique car nous connaissons les mérigues carnavalesques, en 65, des deux musiciens précités. L'an 85 marque un changement vraiment interessant dans le kompa. Surtout par les ascendants come DP Express ou Scorpio avec orgue dans l'un et section cuivre dans l'autre.

On parle même de renouveau:
- Le congas, jusque-là pas principal, est relégué
- Le full-band perd en course. Des sections instrumentales dans nombreux Jazz,comme la section vent, sont subtituées par la boîte à rythme.
L'explication n'est Que la génération de Top Vice, au Digital Express, c'est la digitalisation du kompa. Bien qu'on n'ignore ces quelques conservateurs parmi la génération nouvelle comme sweet micy ou t-vice qui les perdront par la cybernétique. Ensuite le "kité l' mache" illusté par Roberto Martino avec des free-style de guitare ou d'orgue. Ce qui perdure jusqu'alors mais qui fut déjà dans la tradition Jazz.

Plus loin on verra un sens de liberté qui annonce un détachement du régime Duvalieriste, surtout avec le "voulez-vous couchez avec moi" de Shleu-Shleu. Et on sait, on pensera encore à l'influence francaise... Son Yéyé. La tradition est assez longue pour être jeune, beaucoup de talents qu'on s'abstient de citer pour éviter la jalousie. Kompa-dirèk, Kompa-Zouk kompa, Kompa-love et Kompa-rap. On attend toujours, toujours et encore avec ce même enthousiasme qu'on remarquait chez les jeunes avant un bal de Coupé, ces variations et innovations dont notre génération talentissime du Kompa connait la clef.
62 ans, qu'on attende le centiéme pour crier franchement "happy hundred Kompa", comme ses cinquante ans.

L'art du suicide

Suicide et Pauvreté! Deux concepts qui se lient si bien dans trop de vies. Souvent dans une inconscience si Humaine... Bon, pour essayer d'être plus clair on devrait se demander à quoi renvoient ces deux là d'un point de vue large. C'est-à-dire, par exemple, avec suicide comme le fait de s'autodétruire, de provoquer sa chute, donc se tuer de façon autre que ce qu'on voit comme la mort. Outre cela, sans banaliser l'entreprise, que ça soit l'un ou l'autre il y a deux aspects qu'il ne faudrait ignorer de ces particuliers.

En premier lieu il faut remarquer qu'il n'a pas qu'une mort dans cette vie. Dans une mesure peut-être mais il faut savoir désirer de plus vastes champs. Ainsi, il y a ces morts qu'on traine derrière chaque présent et qui dorment dans chaque erreur commise, chaque abandon, chaque illusion, chaque choix que nous faisons pour mieux renoncer à d'autres choix bien plus logiques, ou même chaque nuit blanche qu'on laisse sans raison.
Ainsi c'est bien se genre de mort qu'on doit, le plus, craindre.

Quant à cette autre chose là, la pauvreté, elle va de la pensée à la poche. Cela dit qu'il y a une conscience bourgeoise et noble qui n'appartient pas qu'à ceux qui le paraissent vraiment. Mais aussi à quelques malheureux qui veulent se voir supérieur. C'est ainsi un de ces suicides qui est bien terrible car ça doit être assez navrant de passé à côté de sa vie, de ses choix, de sa réalité et plus encore. Tout ça à cause d'un rêve duquel on ne veut se réveiller pour réfléchir dans ce qu'on vit. Il faut donc se dire que vouloir s'est beaucoup mais actualiser se vouloir en pouvoir est chose bien plus grande. D'ailleurs qu'est la vie en dehors du mot CHOIX?

Porter ses morts et ses regrets tous les jours, en voilà une charge qui ne trouve d'égale. La mort est donc, aussi, ces reflets qui accablent la vue de notre repos et qui la rend bien fade.

Apprendre connaître ses limites dans chaque choix! On appelle ça une vie réglée. On devrait y penser.

29 juil. 2017

L'égoïsme comme intelligence socio-naturelle

Qu'est donc l'amour?
Sans vraiment prétendre en fournir une réponse, on pourrait dire que c'est cet effort pour vivre pour l'autre... Souffrir pour le bonheur de l'autre. Pourtant il y a des choses bien distinctes dans cette affaire, dire/penser aimer quelqu'un et affirmer cet amour par ce qu'on a d'être, tout comme parler de politique et de l'être.

Quant à cette question de bonheur qu'on s'amuse à réduire à l'amour, s'amusant ainsi à ignorer les éléments propices à sa survie, ce qui blesse la petite vanité humaine. Ce qui est assez regrettable... Alors entendons-nous sur le fait que l'amour ne suffit pas pour être heureux car il y a l'amour et la vie de cet amour, sa survie. Mais c'est tout cela un être humain. Erreurs et pis. C'est comme ça. Revenant à notre conception de l'amour, ne serait-il pas imprudent d'y croire d'un coup? Et l'égo de l'Humain dans tout ça? Ne serait-ce pas un crime contre ce que l'humain est au plus profond de lui?

Prenons le cas d'un homme épris de pitié assistant à la soufrance d'un autre. Dirions nous que c'est son humanisme qui le touche? Désolé, mais ce serait assez pas-raisonnable dutout. Cet homme, dans son inconscient (cette fome de conscience, la plus forte), s'imagine simplement à la place du souffrant. Il voit sa vulnérabilité, sa possible souffrance. Ainsi ce même homme élevant son enfant n'élévera pas un Émile. Non! Il élèvera une image de lui-même avec la touche de ses idéaux, une satisfaction. Si l'on veut aller plus loin, cet homme a une femme superbe et une bagnole pas comme les autres. Il les aime? On pourrait s'y tromper mais il aime au fond ce bonheur que ces unités lui offrent, qu'elles lui tendent. L'homme trouve ainsi un moyen pour se retrouver en se projettant dans ce qui l'entoure, forgeant là un repère par l'autre; en s'aimant autant que cette projection le lui permette, il crèe ainsi son bonheur.

Alors l'homme voit partout et toujours sa satisfaction, son intérêt, son bien-être. Si on parle de ceux qui se suicident pour une cause ou quelqu'un dira juste qu'il ne pouvait supporter voir ce bonheur, le sien, qu'il voit lui échapper. Je fais du bien par altruisme mais avant tout par égoïsme. Au-delà du combat contre l'égoïsme il faut plutôt le cultiver, l'usage seul sera la différence. Tout a toujours été ainsi. L'homme par l'amour de soi supporte le monde autour, sa vie et lui-même en s'aimant encore et toujours à travers la satisfaction latente de sa projection dans un quelconque. Le bonnheur ça se crèe et le créer n'est même pas le plus difficile mais le maintenir. Le bonheur tient donc de toi, espérons que tu sauras quoi faire.

23 juil. 2017

Comment découvrir son pire ennemi

Comment découvrir qui est votre pire ennemi? Le chasser?

L'une des paraboles qui a toujours posée problème á ceux qui ont beaucoup d'haters dans leur entourage."Pourquoi?",dirait-on! Question qui trouvera grandement sa place mais les raisons sont bien trop pour prétendre les relater. De plus on n'a pas besoin d'être une personne à la fréquentation vulgaire pour nous attirer des ennemis. Ça non!
Même Toto, pure imagination, a des ennemis. Imaginez un Bicha au feux éteints quand Toto frappe.

En ce sens de tout porte souvent à croire qu'il y a une réponse concrète à toutes nos questions. Le temps comme témoin.  D'ailleurs qui ne connait pas cette fougue haitienne pour le surnaturel? Ainsi, j'ai pris le temps de poser la question suivante: comment découvrir son pire ennemi?

En premier lieu la question semble difficile mais la magie, une magie m'a permis de voir qu'un difficile réside souvent dans un non-savoir ou un non-pouvoir. Après nombreuses pensées j'ai cru avoir dépucelé ce petit mystère qu'on méprise tout au long de notre vie en s'efforcant á accuser l'autre qui n'est qu'un ennemi social.

Ce matin j'ai regardé dans le miroir et tout, semble-t-il m'est apparu. Je me suis apparu? Mon reflet. Là était ma réponse! J'ai pu essayer de comprendre que j'étais le plus grand obstacle pour mon avenir. Ce qui s'excuse dans mes actions, mes idéologies, mes limites et mes acquis comme vrai alors que tout peut-être vrai, comme tout peut ne pas l'être. C'est notre passé, notre moi orgueuilleux et odieux qui veut être important, le rebelle et le mouton. Il faut ainsi toujours équilibrer car trop de raison fait robot et trop d'affect rend trop bête. Ce pourquoi ramener Descartes à la raison est un bien honnête travail.

Le passé de chaque humain est un fantôme que même le temps tarde à dompter. Ce qu'on pense de soi et toutes les limites qu'on se fixe. On est notre pire ennemi mais on est aussi le seul moyen de vaincre cet ennemi sans jamais le tuer car le tuer serait un peu tuer en nous l'adversité qui doit nous permettre de nous dépasser. Ii faut donc se dire que l'ennemi a tout aussi sa place que l'ami. Toutes les opinions ont leur place. Ça dépend de la façon qu'on les voir. D'ailleurs quelle valeur aura l'ami si l'ennemi n'est plus? Le bien sans le mal? Ou plus! une lampe, n'a-t-elle pas plus de valeur dans l'ombre que sous le soleil du midi?

On est chacun un ennemi pour soi. On le porte. Il est souvent ce qu'on ne voit pas. Ce qu'on dit de nous, ce qu'on pense de nous. Qu'on soit faible ou fort, la définition qu'on se forge de nous est tout le danger. Ainsi il faut apprendre à regarder cet ennemi dans les yeux pour lui montrer qui doit décider. Apprendre à le vaincre en se surpassant toujours, le vaincre dans la compréhension de soi, sa remise en question, dans nos choix et actions de chaque jour. Vaincre l'ennemi en soi, c'est apprendre à comprendre, à se dire que ce n'est pas si mal que ça; apprendre à être et ne pas être quand besoin est. Apprendre à voir en soi un bonheur dont, seul, on est la clé. Car le bonheur est une fleur qui pousse en chacun, la maintenir, voilà là l'importance de l'autre.

19 mai 2017

L'église des dits athées

"Quelle est le point commun entre l'église et un con?"
Cette question de Planète Blagues m'a toujours, quelque peu, attiré à cause de la logique qui loge dans les réponses.
"Et l'église et le con, ils disent des chosent qu'ils veulent que vous gaver sans mise en question car pour eux, douter c'est tout sauf intelligent" et ça ne peut pas étonner.

Mais devons-nous pour autant condamner la tradition religieuse? N'a-t-elle que de faux points? Ou est-ce plutôt son usage qu'il faut pointer?

Car malgré tout il faut doit l'avouer, la base morale qu'elle donne aux individus est importante sur nombreux aspects. Allant du mode de pensée jusqu'à la place qu'on procure aux mots respect et humilité. Cependant il faudrait procéder, à la fin de l'adolescence, à une déconstruction de cette morale pour ouvrir une voie de compréhension sur la diversité pour enlever le soi de cette oppression chaotique. Ce qui mènerait la tolérance régulée par la morale acquise aux premiers jours de la vie sociale pour éviter le nihilisme du mot Tolérance en se souvenant seulement que "l'excès en tout nuit". Puis il faut admettre que l'église politisée reste la plus grande arme pour le maintien du peuple dans l'obscur.

En outre qu'est l'église si ce n'est qu'une semeuse de discorde dans la compréhension de l'autre? Ou le mépris de l'autre à cause de ses idéologies différentes en se croyant meilleur? Dirait-on intolérance?

Quant à cette question d'athéisme disons que l'homme est naturellement croyant. Il en a besoin pour la rencontre de l'inconnu. L'ignorance! Comme l'avenir. Ceux qui se disent athées ont seulement leurs doutes sur l'idée que nous avons d'un quelconque Dieu. Et si on veut servir une église il faudrait le faire en nous même car si Dieu nous à créer, son église est partout... Et surtout en nous. On porte l'église dans notre coeur. On l'est. La maturité doit apprendre cela. Les temples ne doivent être divisés, d'ailleurs nous n'avons aucune certitude des règles concernant Dieu. On voulait une morale pour la gestion du peuple on l'insuflle jusqu'à l'adolescence. A part ça on n'voit pas pourquoi  nous laissons nos enfants dans le noir pour devenir un robot que le système prédéfinit.
Quant à Dieu, on le sert à sa façon. Le fait de ne pas se faire serviteur/vante d'une église ne devrait pas avoir comme conséquence l'étiquette, inexistente au sens profond, d'athée. Qu'on ne nuise les autres avec. Car concernant Dieu, nul ne sait. Mêmes les, dits, plus savants. Toutes les idées sur le sujet ont le doute comme point commun.

Des temples sans religion, voilà ce qu'on a, peut-être, besoin dans un monde où la spiritualité doit être avant quelque sorte de religiosité.

28 avr. 2017

Apologie de la Laideur, son sourd triomphe

Qu'est le laid? Est-ce ce mal qui sait à quel point un regard peut être pesant? Ou du moins ce mal qui peut blesser si fort que tout le monde le fuit? En tout cas on peut dire que la beauté est la satisfaction prioritaire de l'être humain aussi consciemment qu'inconsciemment. Qu'on le parait ou non, on en redemande toujours pour ensuite se retarder dans un miroir et se dire "Tu sais qu't'es à croquer toi?".
Cependant en tant que courtisans de la beauté, faisons-nous le meilleur en ne voyant que ce qui parait beauté dans la beauté? Et puis que serait le diable sans avocat dans une cour où Dieu n'en manquent pas? C'est pas impératif de le savoir mais se le demander ne saurait être un péché.

Il faut d'abord voir le fait que nous avons appris, dès notre tout jeune âge, à chérir un type de beauté. C'est presque ce qui nous est resté comme héritage. Et en ce sens l'un des crimes que nous commettons au nom de la beauté réside dans le fait que nous ne faisons, face à la beauté subtile (laideur), que rire ou nous indigner qu'il puisse y avoir chose si immonde à notre vue. Erreur qui reste compréhensive. C'est même celle de toute une tradition car nous nous sommes habitués à voir la beauté comme un statique où les formes définissent l'esthéticité. Si l'on voulait aller plus loin on ne ferait que s'attarder sur la majorité des commentaires sur la beauté, sans étonner de remarquer que 99.9% réduisent la beauté aux formes. Face à cette cata il faut plutôt essayer de mettre la beauté plus haut que la disposition des formes sur un visage ou un corps. Au-delà de ces particuliers, il faut la voir comme des formes dont tout l'esthétique sied dans l'usage, le dynamisme de ces formes.

De plus la beauté vive et crue, que nous voyons tous, porte des malheurs qui peuvent être plus pesant qu'un regard sur un dit laid, un être n'ayant que la beauté subtile, l'usage des formes. La beauté vive attire trop de regards. Ce qui peut nuire dans la quête de l'amour ou l'amitié dans la vie humaine par exemple. Car choisir une bonne voie parmi une centaine d'autres chaotique a toujours été un grand défi de notre rationnel.  Et dire que la laideur évite tout ça.

Avoir un être élégant dans sa vie! Voilà ce qu'on devrait prendre comme ce qui rend la beauté plus culminante. Car l'élégance ne s'arrête pas aux formes mais va vers l'usage de ces derniers. On entendra le poète chanter que la laideur se confond dans celui qui n'a point d'élégance. Mais pis... les formes, elles comptent beaucoup dans la beauté. En outre la laideur cache souvent des choses que la beauté envie et il ne faut pad oublier que la plus grande valeur esthétique sommeille dans le fait de faire naître de la laideur la plus immonde, la beauté la plus imprégnante.

Ah la laideur, ce coup qu'il faudrait tenter.

19 avr. 2017

L'art de ne plus être pauvre

Triste ironie que de voir des crève-la-faims réciter le Notre père avec une fougue qui ne trouve opposition que dans le psaume23 en ignorant que le pain est ici mais entre les mains du petit groupe que l'système choisit. Comment peut-on encore se laisser presqu'entièrement sur la conscience de l'éspérance alors que le bien-être devrait être une construction de sueurs et de sacrifices? Est-ce donc par incompréhension ou illogisme? Heureusement nous sommes assez bien élever pour laisser ses questions planer. Le monde nous pardonnera peut-être pour ça car à force de croire en Dieu on finit par se donner les privillèges qu'on l'attribut. Le pardon, c'est donc ici. La vie, est ici. Sur terre! D'après ce qu'il m'est donné de comprendre. Alors comment peut-on, une fois de plus, essayer d'aller jusqu'à leur morale?

Nous dirons CAPITALISME pour cette fois. Pourquoi? Simplement parceque c'est ce système est partout. On le prendrait pour abus de langage, comme ceux qui disent Bon Dieu, mais c'est assez loin d'être cela. Le capitalisme est un système qui est partout parceque c'est celui qui définit mieux la personne humaine dans son égoïsme latent. On l'est tous et malgré tout. Pour faire moins abérrant prenons le capitalisme comme système concret où on a toujours trois types de gens: ceux qui luttent pour leur pain en suant pour de la crasse-à-coller à la misère tout le temps, ceux qui ont le moyen d'avoir du pain, et ceux qui veulent croire qu'ils peuvent y arriver. Ce qui est quelques fois vrai. Alors regardons de près!

Si on ne veut se mentir il faudrait se dire, vu l'extension qu'a pris cette idéologie et la sectarisation des humains, que ces trois types de gens sont devenus indispensables pour toutes les générations à venir pour éviter le chaos. Pourquoi?

    - Primo, un monde où tout le monde serait riche serait chaotique au sens où personne ne travaillerait pour personne ayant le privillège du capital. D'où l'importance de la pauvreté. Elle empêche le chaos. Puis les révolutions n'ont jamais fait qu'alléger. L'égalité est un terme qui s'est perdu avec le développement... Tout comme  le mot atmosphère. Le monde est trop développé pour loger uni statu-quo interpersonnel. Nous n'avons les mêmes soucis et se rejoindre est un autre problème. La robotique pourrait être une porte de sortie mais la dépendance robotique tuerait l'humanité et transformerait ce monde comme un game boy dangereux.

     - Deuxio, au cas où l'on pourrait penser à une révolution mordante contre ceci nous dirons que l'église est lá spécialement pour ça. Il faut suer en se disant que Dieu le veut ainsi, espérer sans oser pouvoir, prier au lieu de s'approprier et respecter même dans l'irrespect. En gros la Résignation puisque le royaume céleste est à gagner donc fi à ce monde-ci. Les vrais lunatiques ne devraient être des citoyens car ce qu'ils défendent n'est pas ici-bas. Ce qui pourrait nous amener à demander si l'église ne devrait arriver jusqu'à l'adolescence chez l'humain?

Autres que ces questions, pourquoi il y aura toujours ces gens qui colleront toujours à la crasse si une éventualité n'efface ce particulier de leur caractère? Loin de crier religion, nous répondrons Habitude. Il y a des gens qui se laissent prendre dans le piège de la survivance et l'illusion d'être confortable en gagnant de quoi payer le loyer, le ventre et le nécessaire au jour le jour au lieu de risquer-briser cette monotonie afin d'établir un projet de vie à long terme, de non-dépendance, du confortable non-illusoire qui donne le choix entre sortir pour jouer le dur un jour et se coucher pour jouer le paresseux un autre jour. Ce droit il faut le gagner, celui d'être paresseux, de choisir un horraire à son gré. Ce droit peut porter le nom de commerce, une autonomie économique qui demande le risque d'entreprendre.

Ainsi mieux vaut se payer que se faire payer. Le monde devrait considérer cette maxime car les Manuel comme dans Gouverneur de la rosée ne courent plus les rues comme avant. Alors faites-vous ce cadeau, soyez votre Manuel parcequ'on aime trop la sensation de laisser notre pain, l'éducation de nos enfants, nos fréquentations, à la merci du salaire qu'un patron décide. Par ailleurs, l'habitude nous est souvent trop douce pour essayer d'avoir ce peu de liberté hors d'elle. Kant dirait que l'homme a toujours besoin d'un maître et sur beaucoup il aurait raison. C'est comme ça! Même beaucoup de ruptures sont la cause d'une incapacité de surmonter une routine qui a germée. Il faudrait donc essayer de ne pas se perdre dans l'habitude en optant pour la voix de l'innovation en se souvenant qu'il y a des gens pauvres et des riches, des gens qui choississent et d'autre qui se laissent choisir. Mais ce qu'on doit se dire c'est qu'on choisit toujours notre présent par nos passés, d'une façon ou d'une autre. En ce sens soyons de ceux qui se choisissent eux-mêmes.

Aux lunatiques

Pourquoi vit-on? Une question problème qui, depuis toujours, a toujours mis son véto sur la raison humaine. On dit comme ça parceque c'est la seule qu'on se tue à affirmer. Mais bon! On ne peut pas être là pour critiquer. Ça non! Autrepart ce problème en implique un autre. Celui de la mort qu'on annonce à la fin de la vie. Ce qui peut paraître plutôt paradoxale si on veut penser au principe polarisationnel des choses. 1 reste 1 malgré la fausse-abstraction qu'on peut monter par rapport à un autre chiffre sur 1.

Qu'est-ce que cela doit vouloir dire? Il faut dire que cela renvoie à la question de la mort. La mort comme fin de la vie. Ce qui parait, qu'on le dise, absurde. Absurde au sens où le concept Vie ne peut pas impliquer celui de la Mort parceque la vie est ce qui renvoie au fait d'être et la mort du non-être. La vie est ce que nous voyons tous les jours et partout. C'est le temps. Et la mort c'est ce qui n'est plus. En ce sens, a-t-on jamais connu la mort? Ou même assisté simplement? Ce qui nous étonnera si on tient en vie notre logique. Une chose ne peut pas ne plus être. La chose ayant atteint sa désuétude se décompose en une autre sorte d'existance (ce qu'on appelle malheureusement mort) et en alimentant d'autres existences (étant exposé à la nature d'autres existences ou espèces mange cette carcasse en désuétude ou en état de déclin). Ainsi il faut comprendre que ce que nous prenons pour la mort n'est qu'un changement d'état. La maxime de Lavoisier en porte le témoignage vivant: Rien ne se perd tout se transforme. Delà pourquoi avoir peur de mourir en général? A cela on trouve trois réponses générales:

       1- l'arrivisme qui voudrait que son existence ne se termine, comprenant que c'est mort un point d'arrivé.
       2- la sensation du non fait qui pousse à regretter son temps mal-usé à son goût.
       3- à cause des contes mythiques sur ce déclin qu'on nomme fautivement mort.

Donc ce qu'on appelle comme mort n'est que le déclin d'une existence quelconque, humain ou non, vers d'autres états. Autre part on doit se juger bien ingrat nous les hommes pour ne pas accepter ce déclin. La nature nous loge, nous nourit et tout. Il faut lui en rendre la monnaie. Notre corps est un moyen bien noble de se faire gratitude. Comme les poules que l'on nourrit et loge pour les manger ensuite. Ce qui devient la normale. Cela dit la mort c'est la fin, le néant, ce qu'on a jamais vu. Quant à la vie c'est ce qui est. Tout simplement. Ainsi il faut retenir que ce qu'on appelle mort n'est qu'un déclin ouvert sur des existences possibles. La vie est... Et ne se réduit pas à l'homme mais peut-être au temps. Si on veut, une vie (pris pour existence) peut bien avoir une fin qu'on nommerait bien mort mais la vie en soi, elle qui implique tout ce qui est, ne peut être précédée de la mort.

Quant à ceux qui disent ce qui se cache après ce qu'on appelle mort, il faudrait bien les traiter de fou si on était des p'tits insolents. Mais ça n'est pas notre type! Nous leur demanderons plutôt comment font-ils pour prétendre savoir ce qu'il peut y avoir après cette vie sans pour autant n'avoir jamais été mort. Sacré paradoxe mais ils diront que c'est la foi. Et quelle foi! Pour le moins, ceux qui ont un restant de respect en eux pour la raison ne donneront que des hypothèses vivantes. Sans prendre notre ignorance et le décorer en foi pour des raisons bien ingrates comme beaucoup le font. Car face à l'ignorance on a deux choix: la comprendre ou nous mentir par peur ou prétention intellectuelle.

Après quoi, pour le bonheur de ceux qui veulent on pourra répondre aux deux interrogations de nos premières lignes de la sorte:
- pourquoi vit- on?
* bah pour mourir
- pourquoi meurt-on, ou mieux, pourquoi décline-t-on?
* juste parcequ'on a vécu/existé vieux frère.
Parcequ'il faut vivre comme on meurt. Comme ça!

18 avr. 2017

L'échec de la Raison

La raison! Qui peut oser prétendre son obtention sans une marge de retenue. On voit des inventions par-ci par- là et de toutes sortes. Les avantages sont nombreux... Même ce blog en est une preuve vivante. Pourtant que devient ces avantages si les inventeurs/commerçants, par souci de marketing, ne gardent les conséquences néfastes que pour eux.

Du moins ils sont les plus choqués et les plus grands sensibilisateurs quand il s’agit de remettre sur pied l’environnement, de lutter contre les dérives dont l’usage de notre Raison avec remise en est pour beaucoup. C’est pourquoi ce genre de discours dans les bouches des grands pollueurs, les grands détonateurs auront toujours ce côté hilarant... Et un peu frustrant mais bon! Qui a le moyen a l’air. La vie! On peut même imaginer un scénario proche, si les choses vont de cette même allure, où l’air détruit en trop grande partie par ces gens là serait complètement polluée et que ces mêmes détonnateurs (qui ont leur germe partout) mettent sur pied un système qui purifie l’air. Et il faudrait s’attendre à ce que les moins capables paiyent cette air envers laquelle ils n'avaient pas assez de moyen et de raison pour la polluée mais ça ne doit pas déranger. Non, surtout pas! On s’arrange toujours nous les hommes. Tout ces faits peuvent amener à demander où est l’humain dans tout ça? Où même la raison que Descartes acclame si fièrement? Mais la réponse manquerait de rationnalité. L’histoire de ce genre d'expérience en est le fidèle témoin.

Autre contraste qu’on ne peut nier dans cette affaire de raison revient dans l’alimentation. On s’amuse à manger des pauvres bêtes chaque jour. Mais quand une nous mange c’est dit cruel. Par rapport à cela, les bêtes s’adaptent assez bien pourtant. Ce qui me parait trop rationnel de leur part. Prenons les grandes victimes de l'homme par exemple:les poules. On leur donne notre protection, la bouffe, le soin nècessaire jusqu’à une maturité quantitative considérable, en retour on a le droit de les manger ou de les vendre. Car tout cet investissement doit servir. La terre pourra bien attendre son tour les corps de l’homme pour manger les poule. Quant aux végétaliens et les végétariens, ils n’échappent pas à cette logique. Ils tuent autant de vie que les carnivores en se mentant dans la vie des plantes. Pensant que ces êtres vivants n’ont pas de vie considérable. Mais ils oublient que ces arbres participent trop grandement à leur vie. C’est même les grandes victimes. Mais ils sont peut-être plus raisonnable après tout. C’est la loi absolue. Et c’est comme ça pour tout ce qui est. On vit comme il faut à partir de la vie de l’autre. C’est l’altérité. La vie. On mange des êtres vivants. Hors de ça on n’a pas connaissance de vie possible pour tous.

bien-sûr après cela on continuera de parler de raison. Les plus consciencieux souriront: ils regardront la nature qui raidit à sourire à cause de notre intelligence, les regards de l’homme en trop d’hypocrisies à cause du mot rentabilité et toutes ces peines qu’on oublit sans le moindre souci de l’autre, pour après orienter ces gens vers cet article qu’on prendra pour ennemi. Que vaut ta raison? demanderont les consciencieux pour finir. Mais c’est ce genre de question que notre orgueil fuit pour ne pas perdre son temps dans la correction de ses erreurs.

17 avr. 2017

Judas, un héros ignoré dans la fable de Jésus

Pâques! Cette célébration de l’amour ressuscité, celle de cet amour qui a su tromper la mort. En tout cas, c’est ce qui nous est rapporté par les saintes écritures*. Mais l’authenticité de cet évènement qui semble dépasser la triste raison qui nous est donnée semble aussi avoir toujours été un sujet de non-lieu. Elle évoque à la fois la fermeté (pour ne pas dire assurance), la crucifixion et la résurrection de Jésus. Tout compte fait, il parait juste de poser une partie du principe cartésien* qui affirme que tout a une cause. Et si l’on en croit à ce principe, l’histoire de la résurrection de Jésus n'échappe pas à celui-là. Ce qu’on essaiera de voir.

Tout semble avoir débuter à cause de la cause présumée incausée: Dieu  -peut-être par faiblesse de l’entendement humain. Ce qu’on ne peut prouver. La bible rapporte sa genèse du monde: il a créé le ciel et la terre, les animaux puis l’homme précédé de la femme pour y régner. Ce qui nous intéresse d’abord dans l’histoire qui amènera jusqu’à Jésus est le ché originel. Ensuite c’est l’affaire de Judas.

Nous avons d’un côté Adam et Êve dans le jardin d’eden qui loge l’arbre de la connaissance. De l’autre Judas, disciple de Jésus, qui trahira Jésus pour de l’argent. Et quel argent!

Revenant au principe de causalité, voyons le Dieu des chrétiens dans ses qualités générales. Il est omniscient, omnipotent et omniprésent. Cela dit il sait tout, il peut tout, il peut partout dans toute sa puissance, que le temps ne peut limiter. Ainsi il savait tout ce qu’allait faire les pions des épisodes... Non non non, désolé! De l’histoire:
1- pour Adam et Êve il a placé un arbre pour les condamner d’avance tout en n'oubliant pas de mettre en l’Homme une curiosité très vivace appuyée d’un libre arbitre à but justificatif. On peut ainsi dire qu’il a tenté l’homme avec la présence de l’arbre interdit. Ce qui paraît malhonnête; Autre part il était tout aussi présent que Satan lors de cette tentation. Ce qui est très  incompréhensible c’est que malgré son omnipotence et cet amour merveilleux pour nous il n’a pas empêché l’homme de succombé. Mais vraiment, libre arbitre. Pis. Ensuite nous le savons la suite. Le péché est entré au monde par le péché de la désobéissance  des premiers êtres qui sont tombés dans le jeu en mangeant le fruit de l'arbre. La rançon était les chemins vers la mort, donc le déshéritage de la vie éternelle. Mais Dieu ne pouvait rien oublier, il nous aime trop pour ça. Il envoya donc son fils unique pour laver nos péchés. Par sa mort.

2- Pour débuter avec Judas il faut commencer par blâmer les chrétiens pour l’ingratitude en vogue envers lui. S’est-on jamais demandé que serait la résurrection sans la trahison de Judas? Sans son rôle dans l'histoire? Enplus quelle trahison! Il était destiné à trahir Jésus, Jésus en était tellement conscient qu’il le choisit comme apôtre parceque Dieu l’avait annocé qu’il sera important dans la résurrection. Le convaincre pour faire l'apôtre pour ensuite le faire traitre. Il devait donc le trahir. Au moins il n’était pas assez ingrat pour le tenir à coeur. Il ne remplissait que la tâche pour lequel Dieu l’avait laissé naître, par sa toute puissance. Enplus il faut plutôt trouver Judas intelligent car il a pris de l’argent sur la tête de Jésus. Au sens où Jésus avait annoncé sa résurrection. Alors il peut bien mourir car il peut revivre. Mais on ne pourra, peut-être, jamais comprendre pourquoi il avait des remords et pourquoi il a pris si peu sur la tête de l’agneau sachant qu'il vanquerait la mort. Il le méritait bien, lui. La preuve, il porte encore les injures du monde, par mal-compréhension du chef-d'oeuvre théatral.

Sur ce coup il faut saluer le sens créatif dont il a fait preuve Dieu. Il crèe la dette et fait en sorte qu'elle soit payée. Ce qui a pour conséquence logique un dernier épisode dont l'apocalypse est la voie. Il a pensé à tout. Il nous a même laissé la raison pour qu’on puisse comprendre sa grandeur dans l’examen des scènes. Mais ça on ne le verrait pas ainsi. Notre triste raison ne nous le permettra pas. Judas doit être une mauvaise âme. Tout pour la prise de conscience d’une grandeur que l’apparence donne à la résurrection sans pourtant penser à apprécier ce talent de dramaturgie du très haut sur ce fait. Sophocle ne fait pas le poids!

Ainsi pour le bonheur de pâques, cet article est dédié à cet artiste que le monde ne veut apprécier, Ce Dieu de la bible.

15 avr. 2017

Elever un enfant

Avoir un enfant c’est l’un des grands maux que puisse nous jeter la nature. Ça, on peut le crier partout. Avec raison. Mais en loupant ce malheur, on passe à côté du bonheur qui n’est sûr que chez eux, les enfants. Celui de se sentir important. Et ça malgré tout.

Au-delà de ces quelques mots on verra tout le monde les prendre pour des casse-têtes ou même une bêtise naïve quand on s’en occupe vraiment, sans pouvoir nier ce petit bonheur quand on regarde tout son travail s’omnoler ou ce mal immense quand on réfléchit au courage que cette petite innocence nécessitera pour surmonter cette vie. Et c‘est pour leur insuffler ce courage qu’on les gronde parfois jusqu’à les taper. Et ces tapes, pour les parents, ne sont pas un mal. Non non! Car ils ne tapent pas leurs enfants. Ils les aiment trop pour cela. Mais ils tapent leurs échecs qu’on voit étendu dans leurs faits, leurs actes. Et toujours, ce qu’on ne comprend ou que l’on nie c’est que ce n’est pas la méthode la plus sûre. L’une des plus pratique est celle de la plurale-personnalité. La plus grande des taches qu’on applique à chaque levant. Etre l’ami, le parent, le bourreau ou ce qu’il faut au temps qu’il le faut pour l’enfant. Etre parent! Un bon! C’est donc l’une des tâches des plus difficiles. Et qu’on se mette d’accord la-dessus un enfant, voilà la limite de tous. Et ça même face aux coeurs de pierre. Pour les humains bien sûr. On voit mal le regard d'un enfant effacer la faim d'un lion. Dieu non!

Ce qui n’affirme pourtant qu’on veut fuir cette tâche. Bien qu’accablante! D’ailleurs on a beau se plaindre de son enfant et son hyperactivité, on le connaît tous, ce sentiment qui nous écorche quand ils ne sont pas là. Nombreux diront que c’est l’habitude. Ce qu’on ne réfutera pas car, l’amour dépasse bien ce particulier. C’est donc ce genre de fardeau qu’on aime bien porter. Ce genre d’amour qui pousse á écrire un article avec deux petits-coeurs-battants contre son torse face à l’appel de cet amour qui détruit l’égoisme en soi.

En ce qui concerne le principe de l’oiseau qui quitte son nid, éppris d’autonomie. C’est le genre de chagrin qu’arrive à bien supporter un coeur fier... Non de soi! Non! Mais de ce qui importe vraiment. Ses amours... Les plus sûres. Donc sans vraiment inciter à en faire, faisons de notre mieux pour assumer leur existence. Dans le possible des possibles.

12 avr. 2017

Le "bon Dieu"! Abus de langage!

Y a des choses ici-bas qu'on connaît malgré nous... La sensation de cet air qui frole nos narines, la faim du monde et tous ces particuliers qui nous donnent ce qu'on appelle vie jusqu'alors. Et derrière ça, il ne peut y avoir ce bon vieux hasard pour beaucoup. Pour cela on a proposé le mot Dieu. C'est même l'usage. Ou même, comme chez tous ceux qui en abusent, le bon Dieu. Dirait-on une absurdité? Dumoins, il faudrait se donner des bases pour oser affirmer un tel propos. Question de probité quoi.

Dieu, pour débuter, est un être d’essence surnaturelle à qui la tradition créationniste octroie la création de tout ce qui est. Pour mieux, c’est un être dont la bonté n’a d’égale qu’elle-même, ainsi que toutes ses qualités. L’infiniment puissant! Au sens positif du terme car une norme illogique extrême veut qu’il soit incapable du plus petit mal qui soit (surtout présent du côté des chrétiens). Ce qu’appuie la thèse du libre arbitre. Mais la logique n’est bonne pour untel que quand cela lui sert. Et c’est comme ça. Alors si on veut renouer les compréhensions selon les règles de l’altérité, ramenons le débat sur un terrain dont la promptitude est trop ample pour être ignorée: la vie.

Ce qui ramène à une maxime assez plaisante de votre blogger qui dit que la nature, la nôtre, est la première condamnation. Maxime que nous pouvons distinguer dans le regard de chaque infirme, chaque malade, chaque malheur qui rend lourd tant d'existences. Les SDF, les orphelins et toute cette misère qui somnole autour et dans toutes nos banlieueus. Avec un petit rétro, on pourrait se demander pourquoi crier bon Dieu si toutes ces... Affreusetés sont loin d’être des faits de bonheur. Et ouf... Donc si Dieu est une toute puissance, il est aussi puissant en tant que que bon Dieu qu’en tant que  mauvais Dieu. Pour le Poids et en honneur du titre infini. C’est la volonté de Dieu comme on dit! Et ça en bien ou en mal. Dès lors dire bon Dieu ne reste condamnable que si on place le concept dans l'absolu car Dieu étant infiniment bon et infiniment mauvais. Un relativisme est donc conseillé pour éviter le mot de trop qui changera le sens. Dieu, c'est déjà beaucoup. Autrement dit, le supposé Diable est sa limite au sens où il serait le mauvais Dieu. Autant puissant que lui à sa façon, i.e. son adversaire éternel. Ce qui effacera la thèse du monothéisme. Problème linguistique plutôt Haïtien.

Et loin de mettre en question l’existence de Dieu (dans le respect de la thèse aristotélite), on doit dire que nier l’existence de Dieu fermement parait plus qu'absurde car nul ne sait. La vie semble ne pas  donner lieu de réponse à ce problème. Mais heureusement la mort est là, une voie possible du savoir à ce propos. La seule qui puisse peut-être s'y figurer. Et le plus rassurant dans tout c’est qu’on y passera tous donc qu’on ne s’affole pas. D’ailleurs qu’on le veuille ou non, c’est une hypothèse née de l’ignorance et de la sublimation du vécu. Sur ce coup là il ne faut pas manquer de saluer la thèse la plus humble que pouvait formuler un chrétien jusqu’alors, celle de Pascal.

Que la chrétienté ne nous condamne.

10 avr. 2017

L'effet "Madan papa"

L’effet “Madan papa”

Si l’intérêt est le mobile de tous les faits humains pourquoi une pratique aussi ancienne que fréquente peut-il encore faire figure d’insolite pour tant d’individus? Mais bon, la providence voudra toujours que ce genre de cas inspire cette nuance d'intrigue à ce type de gens que nous connaissons tous. Et pour cette fois c’est l’effet madan papa.

Dès lors, qu’est-ce que c’est? En tout cas pas ce que ce que voudrait la société car l’effet madan papa est cette situation de couple qui met en jeu un homme âgé et une femme largement plus jeune, allant de l’âge de maturité sociale (plus de 30 ans d'écart minimum).

Ici en Haïti, la première partie de l’année demande un regard sur ce phénomène. Honteux pour beaucoup, on réduit le probléme à la question économique. Ce qui n’est pas un angle faux pour le problème quand il faut reconnaître, de prime abord, que nos pères n’ont donné, depuis le début de cette nation, à leurs filles qu’une éducation que nécessite une bonne femme au foyer. Enfin pour qu’un homme soit á leur charge. En outre même dans la fondation de cette nation on n’a laissé à la femme une place concrète. Mais pis...

Et donc oui, le phénomène n’est pas d’une nature purement économique. Comme référence, un bref regard sur la génération ascendante fera l’affaire. En grande partie elle penche vers une tradition libertine qui lui sied mal. Laxisme concernant leur avenir au nom du plaisir et tout. Un fléau qu'il faut stopper. On demandera après les bien-pensants mais ce mot, dans notre vocabulaire de citoyen, semble manquer. Qui sait! Entre autre, il y a cette autre partie de notre jeunesse, qu'il faut encourager, qui adopte une morale dans laquelle le mot éducation tient une grande place.

Dans ces deux catégories de jeunes on observe deux types de couple ressortir: celui des mêmes et celui des non-mêmes. Le premier est la liaison simple. C’est-à-dire que la sélection se fait dans une logique d’appartenance idéologique (on a le même goût? Ages approximatifs? Ça va); le second, lui, est la liaison dialectique qui contient deux formes de personnes(jeune normal, jeune jouisseur. Ailleurs, celle qui met un jeune et une personne agée. Ainsi cette forme de liaison spéciale est celle où le jeune choisit par déception l’expérience ou tout naturellement. Comme ça!

Ainsi l’intérêt comme mobile des faits ne peut être qu'un effet de l'économie, mais peut aussi la quête d'un bien-être en soi. De plus pourquoi la situation amoureuse jeune-vieux se fait honteuse aux yeux du monde social si les lois de la société ne la condamne pas? Si autre fois, même les grands comme le roi Hadrien la faisait normale? Pourquoi toute cette dictature mentale? Que les lois soient nos témoins, être Madan PAPA ou pas, ça n’a rien de blâmable. Ça l’est simplement à cause de notre mauvais apprentissage de la démocratie qui veut qu’on impose ses inclinations aux autres et de l'assimilation out-control de la morale à jour. Mais ça on ne voudra pas l’comprendre, comme tant d’autres discours, car la logique -non l’illogique logique mais la vraie logique- n’est pas ce qu’on cherche le plus souvent.

Disons DÉMOCRATIE pour une fois! Et cette fois pas qu’avec des mots.

4 avr. 2017

« Un cancer pour Haïti »


« Un cancer pour Haïti »
Qu’est-ce qui importe vraiment ? On se le demande mais, à quelle fin… Si même face à l’évidence on ne veut regarder que son contraire. Et, avec ça, on voudrait parler de fraternité. Mais pis, ça viendra peut-être. Mais ça a un prix. Et ce prix n’engage que soi-même, dans le sens le plus strict.

 
Quant à la démarche à suivre pour cet objectif, on doit se demander ce qui doit primer au fond. Car en se basant sur le superficiel on finit souvent par s’y habituer et en s’y habituant on ne voudra, que très, et je le re-cite très difficilement, s’en détacher. Ce qui aura pour conséquence logique un nihilisme de l’essentiel. On peut appeler ça habitude. Cette habitude peut prendre bien des formes, comme celle qui oppose la langue coloniale et la langue mère. Face à ça, tout le monde s’en raille car ayant le  prestige de la langue française -qui est devenu un élitisme face au Créole qui mange bien des gifles que lui donnent chaque langue haïtienne dans chaque propos snobisme à son égard, chaque raillerie à l’endroit de ses parlants dans le expériences avec la langue de prestige alors que ce problème est celui de tout un système- tout peut bien aller. En ce sens, ne peut-on pas pointer du doigt l’apprentissage de la langue de prestige dans nos écoles où parfois même les professeurs soufrent du syndrome des lèvres obliques? Ou du moins, s’adonnera-t-on à l’étude de Pierre Bourdieu1 qui met en question l’environnement d’évolution linguistique favorisant la fluidité du parlant ? Ou bien se penchera-t-on sur les gaffes des français eux-mêmes ? Ce qui étonnera. En plus, C’est nous les perfectionnistes de l’extrême de toute façon.

Bref, on nous dira politique mais « l’analphabétisme politique »2 est un bien grand péché envers son pays. Cependant, souvent, sans considération de nos dernières interrogations, on se fixera sur la langue de Mr ou Mme X sans regarder sa plume ou même ce qu’il a comme savoir fondé et compétences acquises qui pourraient servir le pays. La langue est pour communiquer et non une marque qui renvoie au superlatif. De plus, avec les avancés des Voice-technologies la langue ne sera plus qu’une application de traduction instantanée que les uns apprendront par humanisme dans les 25 ans à venir. Si on veut être prévenant bien sûr.


Mais c’est bien l’un des caractères essentiels des pays au bord de la dérive : les discours sont les plus importants. Et c’est comme ça. Le Français, comme langue, dans tout ça n’est pas un danger mais une culture qui doit vivre avec le Créole dans la mentalité de tous, sans stigmates ; le passé doit continuer à être la mémoire de nos jours sans en faire le plagiat car c’est aussi à cause de ces multiples différences qui façonnent le monde qu’on se lève tant de fois. Le matin, avec un large sourire. Un monde sans différence, qui peut supporter cela.


En toute, l’habitude semble bien un fléau qui peut apporter autant de confort que de maux-rongeant. Et celui qui oppose la langue Française et la langue Créole (haïtien) devrait être pensé… pour le bonheur de tous. Enfin des plus soucieux.
1 Les héritiers de minuit, 1978
2 Bert lot Bretch