23 janv. 2018

Génocide linguistique

“Lors des élections municipales, les habitants de Montréal ont choisi, pour la première fois, d'élire une femme à la tête de la mairie. Valérie Plante, encore inconnue du public il y a deux mois, a réussi à succéder au maire sortant Denis Coderre dans ce qui a été une élection historique. « 375 ans après Jeanne Mance, Montréal a enfin sa première mairesse», a lancé en fin de soirée Valérie Plante à ses partisans euphoriques réunis au Théâtre Corona. «Nous avons mené une campagne historique. »
Selon Le Devoir, la nouvelle mairesse de 43 ans au projet écologiste avait 51,3 % des voix, comparativement à 46,7 % pour Denis Coderre. Tard dimanche soir, le taux de participation au scrutin à Montréal était de 40 %, a indiqué Élection Montréal.”

Le débat c'est de prendre  conscience de l’illogisme né de l’excès des Français et des Canadiens féministes. C'est presque une insulte pour la langue en question. Affirmer que Valérie Plante est la première mairesse c'est aussi affirmer qu'il n'y avait avant que des hommes mairesses  avant elle. Ce qui est, toutefois un illogisme. Un illogisme par souci de valorisation féminine.  On remarque à travers ce fragment d'article publié par RFI après l’élection de la première femme maire à Montréal jusqu'où peut mener une lutte. Oui l'histoire a fait un mal aux femmes. Un mal qu'on les a affligées mais qu'elles acceptaient, peut-être malgré eux; oui il faut lutter pour tenter de redresser la barre sur la question des genres; oui il faut toucher la grammaire dans certaines de ses règles (peut-être machiste) par l’écriture inclusive ou l'épicène,  mais si on continue à cette vitesse on finira, un jour, par attribuer la marque du féminin ou du masculin selon celui qui l'use. Une chaise  sera une expression correcte lorsqu’une femme l'aura utilisée, et un chaise  le sera quand un homme l'aura fait. Après tout c'est peut-être l'objectif ! Et contre ça, on y peut souvent peu. La MCFDF vient de souffler se vingt-troisième bougie le 9 novembre dernier,  et le combat continue pour nous en Haïti.

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