23 janv. 2018

Le féminisme comme éducation

Singa Halimah Yacob première femme présidente en Indonésie, le triple Talak (signifiant « je divorce », qu'un marié n'avait qu'à prononcer dans un lieu publique, réseaux sociaux inclus,pour divorcer légalement) annulé, le permis de conduire et de vote octroyé aux femmes en Arabie Saoudite, et Angela Merkel avec ses quatres mandats, toute une ébulition à un niveau intéressant dans la démarche de l'intégration globale de la femme mais en Haïti comment pourrait-on situer ce mouvement souvent mal-usé et un gouvernement sans aucune femme dans les deux chambres ? Lilianne en est une figure assez intéressante dans sa démarche d'assenssion mais qui en a vraiment conscience ?
Réputé, tout d'abord comme un courant anti-patriarcart. Ce mouvement n'a su se hisser ouvertement, en Haïti, qu'avec la création de la ligue féminine sous Aristide. Le but, montrer que la femme est bien plus que la femme que l'histoire veut nous montrer faible et parasite ; montrer que la femme peut être plus qu'une ombre ; montrer qu'une femme, bien plus qu'un poto-mitan, peut être la base fondatrice même d'un immeuble. L'égalité de chance entre l'homme et la femme ! Voilà ce que devrait être le féminisme ! Loin des violances qu'on trouve dans certains mouvements radicalistes ! Loin de ces utilisations d'un concept si sensible ! Pourtant on voit souvent certains se procurer de la couverture féministe à des confins personnels et variés, ce qui dénigre le fond du mouvement. Le but ce n’est ps de devenir une femme-homme mais plûtot une femme libre de certains préjugés contraignants. Ce travail devrait débuter de la conception de la fille Barbie et du garçon Hercule, des contraintes grammaticales aux préjugés sociaux.
Cependant si la femme venait  à renverser l'histoire en s'asseyant, tel Rosa Pax, à la place de l’autre, ne pourrait-on prévoir une sorte de néo-patriarcat gynarchique en voulant trop ressembler à l'homme? Après tout, que pourrait-on attendre de bon de ce vœu d’autonomie pour avoir si longtemps demeurer dans l'ombre et la dépendance de l'homme? Ou n'est-ce qu'un mythe comme l'affirmait Simone de Bauvoir dans son deuxième sexe? Ce que se demanderont plus d'un puisqu'on est tous et toutes prédisposés machistes malgré nous. On ne saurait trop le condamner. Le changer, ça on le peut ! S'inspirer de ce slogan de NIKE « qui risque rien n'a rien » afin d'oser de voir la femme plus loin qu'un foyer, plus loin qu'une existence qui doit être dans l'ombre d'un homme, plus loin qu'un être qu'on prend comme dimunitif vulgaire d'un langage  criminel de plus de deux millénaires…Plus loin que son histoire et jusqu'au mot justice, si cette dimension est accessible.

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