23 janv. 2018

Harvey Weistein ou Prologue d'un démon sexuel médiatisé

On parle ici d'agressions, d'harcèlements sexuels…peut-être aussi de viols. 68 viols et 7 accusations de viol ! Un record En Angleterre et aux USA des enquêtes l'affichent coupable. D'ailleurs depuis la publication de l’enquête du New York Time le 5 octobre on a vu se défiler un nombre d'aveux franchement ahurissant. Alors de quoi en est-il ?
Grand producteur et co-fondateur de la  WeisteinCompany, beaucoup d'actrices lèvent la voix pour accuser un ensemble d'actes que ce dernier a posé en jouant sur sa situation pour essayer d'avoir un peu de viande dans son assiette génitale : promesse de promotion, de scénario et même de job selon The Gardian.
Pour les cas de viols et tant d'abus, comment a-t-il pu étouffer leurs voix ? Une seule réponse ! L'argent ! On peut imaginer des cas d'achat de silence ! Ce qui n'a pas empêché son ex-assistance, Zelda Perkins, pour une somme de 165.000$. Ce qui légitime, en un sens les accusations. Pour lui, il n'a que proposé et n'a jamais eu recours à des représailles physiques sur aucune fille.
Le même 5 il s'excusa en disant qu'il ne vivait pas les choses de cette façon et que ses collègues et connaissances l'excusent de ses comportements passés. Il a profité pour annoncer son recul sur le marché pour 1 an. Ses  intentions ? Essayer de chasser de lui tout ça à côté d'une équipe de thérapeutes si tout fini bien car en cas de procès criminel pour viol il risque la prison.
Outre cela, Eric Sneiderman (procureur de l’État de New York) a lancé une enquête pour savoir si la WeisteinCompany pourrait être poursuivie en justice pour discriminations sexuelles ou autre. Pour couronner le tout un groupe d’employés sous anonymat aurait publié une lettre dans le New Yorker affirmant qu’il voyait en lui un coureur de jupes mais aller jusqu’à penser qu’il était un grand prédateur, non ! Le feedback mondial ?
On dirait que ce feuilleton gagne beaucoup de terrain. Entre militance sur les différents réseaux sociaux on voit maintenant accusé Roman Polosky que l'industrie cinémathèque rendait hommage récemment et bien d’autres acteurs et hommes célèbres comme W. Bush (père). Mais il faut comprendre que l’être humain joue de sa situation souvent dans ses relations interpersonnelles. C’est parfois un automatisme. Ce qui ne doit être une bonne excuse. Mais comment trouver l'ironie du sort ? Eh bien dans un an imaginons les accusateurs et l’accusé publier un film sur la question de l'abus de pouvoir en disant que ce n’était qu’une étape du tournage ! Ce qui aura un enjeu économique intéressant… mais l’enquête se poursuit. On attend.

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